Biographie de Saladin

Saladin est une figure incontournable de la période des croisades qui a combattu pendant 20 ans les Francs des Etats latins d'Orient et les croisés venus d'Europe comme Richard Cœur de Lion. Il est dépeint comme un guerrier d'une grande noblesse, fin stratège et diplomate accompli. Devenu en quelques décennies l'un des plus grands chefs du monde musulman, Saladin est reconnu en Occident comme un ennemi redoutable et le défenseur de l'islam en Orient. Sa conquête de Jérusalem en 1187 a même entraîné le troisième croisade. Retour sur un personnage qui a fait parler de lui, aussi bien par ses ennemis que ses alliés, qui a marqué son temps et dont l'héritage continue de perdurer. 

 

Portrait saladin

 

Naissance et premiers exploits en Egypte

Ṣalāḥ ad-Dīn Yūsuf (occidentalisé en Saladin) est né en 1138 dans la ville de Tikrit près de Bagdad en Irak dans une famille kurde. Encore jeune enfant, Saladin part avec sa famille pour la cour zengide/zankide, servir Zengi, gouverneur d’Alep et atabeg de Mossoul, noble de haut rang local. Son père, Ayyub, devient gouverneur de la ville de Baalbek et son oncle, Shirkuh, est fait officier dans l’armée de Zengi puis dans celle de son fils, Nur ad-Din (ci-contre). Durant sa jeunesse, Saladin apprend à manier aussi bien les armes que les lettres et reçoit une éducation poussée en théologie.  Il est très vite reconnu comme un excellent cavalier et un très bon joueur de polo.

Les débuts de Saladin sur les champs de bataille ont lieu au cours des annéeFile:Nur ad-Din Zangi2.jpgs 1160 durant les trois campagnes d’Égypte (1163-1169). En 1163, le vizir d’Égypte Shawar est renversé et s’enfuit à la cour de Nur ad-Din. Il promet de récompenser gracieusement le chef zengide en échange de son assistance pour retrouver sa fonction de vizir. Nur ad-Din, d’abord réticent, envoie finalement en 1164 l’un de ses commandements, Shirkuh, l’oncle de Saladin, avec une puissante armée. L’opération est un succès mais Shawar refuse de payer les indemnités promises. Pire encore, le vizir négocie avec le roi de Jérusalem Amaury Ier, qui lorgnait déjà sur l’Égypte, pour repousser l’armée zengide. Une paix est finalement signée en novembre 1164 mais les tensions sont vives entre Shirkuh et Shawar.

En 1167, Shirkuh, encore grisé par l’expédition de 1163, cherche à obtenir le soutien du calife abbasside de Bagdad pour contraindre les Fatimides d’Égypte à payer et à déposer Shawar. Apprenant ces négociations, Shawar entreprend lui aussi d’acquérir des soutiens et se tourne encore une fois vers les Francs de Jérusalem. Cette action est le fil déclencheur d’une nouvelle expédition de Nur ad-Din pour protéger les intérêts musulmans en Égypte. Il envoie encore Shirkuh sur place, mais cette fois accompagné de son neveu, Saladin. C’est durant cette campagne que le jeune Saladin fait preuve d’un talent certain pour la stratégie et la guerre. Il s’illustre lors de la défense d’Alexandrie contre les Francs et des rebelles égyptiens. Une paix est de nouveau signée entre les différents partis. Le 18 janvier 1169, Shawar est assassiné et Shirkuh est fait vizir avec Saladin comme l’un de ses principaux conseillers. Cependant, Shirkuh décède le 23 mars de la même année. Saladin est alors nommé pour succéder à son oncle.

Désormais vizir, il pacifie l’Égypte en supprimant les factions rivales et installe des membres de sa famille aux postes-clefs. En octobre 1169, il parvient à défendre la ville de Damiette d’un siège franco-byzantin mené par Amaury Ier. En 1171, Nur ad-Din envoie une missive à Saladin lui ordonnant d’abolir le califat fatimide d’Égypte. Ce dernier, de confession chiite, s’oppose au califat abbasside sunnite de Bagdad et à une population musulmane d’Égypte en majorité sunnite. En septembre, Saladin dépose le dernier calife Al-Adid et devient gouverneur d’Égypte pour Nur ad-Din. Mais le nouveau chef de l’Égypte a autre chose en tête, il veut unifier l’Égypte et la Syrie autour d’un grand territoire musulman. En 1174, Nur ad-Din décède et Saladin en profite pour renforcer ses positions en Égypte grâce à un vaste réseau de forteresses aux points stratégiques. Il prend également le titre de « sultan d’Égypte » et répond directement du calife de Bagdad, autorité suprême du monde musulman sunnite.

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Saladin, sultan d'Egypte, gravure présente dans "Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres" (Paris: 1584) d'André Thevet

L'unificateur du monde musulman

À la mort de Nur ad-Din, Saladin est l’un des plus puissants chefs politiques et militaires du monde musulman. Mais il ne peut pas succéder à Nur ad-Din car il a un fils, As-Salih Ismaïl al-Malik. Ce dernier est cependant pris dans des querelles de succession avec les seconds de son défunt père qui se sont partagés le territoire syrien. Saladin, en fin stratège, cherche à tirer avantages de ces querelles. Il parvient par exemple à occuper Damas en 1174 en prétextant la garder pour du prince al-Malik. Pendant toute la décennie, Saladin cherche à conquérir, morceau par morceau, la Syrie des Zengides, notamment après la mort d’al-Malik en 1181. Il prend des villes et des places fortes mais en perd tout autant. En 1176, il échappe à une énième tentative d’assassinat fomentée par les Zengides et perpétrée par les Haschischins (ou Assassins). En représailles, Saladin met le siège devant le quartier général des Assassins, Maysaf et ravage la région. Il lève le siège quand il voit qu’il ne réussit pas à prendre la forteresse mais laisse son empreinte sur la région.

Finalement, en 1183, après avoir conquis Mossoul et la Jazira en 1182, Saladin devient maître de la cité d’Alep. Il a désormais sous son autorité l’Égypte et la Syrie et prend le titre de « sultan d’Égypte et de Syrie ». Le Moyen-Orient est uni dans la foi musulmane sunnite et sous une seule autorité. Il reste cependant un dernier problème pour Saladin, les royaumes latins d’Orient.

Guerre contre les croisés (Hattin et Jérusalem)

Après la mort d’Amaury Ier en 1174, Saladin cherche à profiter de la succession pour conquérir le sud de la Palestine et ainsi sécuriser la porte de l’Égypte. En 1177, le sultan appelle au jihad, la guerre sainte contre les chrétiens et quitte l’Égypte avec 30 000 soldats. Il attaque en premier la forteresse de Gaza tenue par une garnison templière mais ne parvient pas à déloger la résistance locale. Il prend alors la route d’Ascalon, place forte stratégique menant vers le centre de la Palestine et Jérusalem. La ville est défendue par le nouveau roi de Jérusalem, Baudouin IV le Lépreux. Comprenant que le siège prend trop de temps, Saladin quitte Ascalon et prend la route du nord, vers Ramla. Trop occupés à piller le royaume de Jérusalem, les hommes de Saladin sont surpris le 25 novembre à Montgisard par les troupes de Baudouin et subissent une lourde défaite. Sur les 30 000 hommes de Saladin, 27 000 sont tués et Saladin rentre tant bien que mal jusqu’en Égypte.

                                                                                        Description de cette image, également commentée ci-après

Bataille de Montgisard, 1177, par Charles-Philippe Larivière (1842-1844)

 

En 1179, Saladin revient en Palestine. Le 10 juin, il est victorieux contre les troupes de Baudouin IV à Marj Ayoun et le 23 août il assiège et détruit la forteresse du Gué de Jacob. Les hostilités sont stoppées momentanément durant l’été 1180 lorsqu’une vague de sécheresse frappe la région et oblige les croisés et les musulmans à rentrer chez eux. Une trêve est signée entre Saladin et Baudouin.

La paix n’est cependant pas au goût de tous. En effet, Renaud de Chatillon, ancien prince d’Antioche, s’est fait un nom dans la région après avoir attaqué et massacré plusieurs caravanes musulmanes, en particulier durant les périodes de trêve. En 1182, il envoie même une armée attaquer les villes saintes de l’islam, Médine et la Mecque. L’opération est un échec mais Renaud de Chatillon est désormais sur la liste rouge de Saladin qui fait le serment de le tuer de ses mains.

En 1185, le roi Baudouin IV meurt, à seulement 26 ans, et son fils, Baudouin V, lui succède. Le nouveau roi n’a que 9 ans et la régence du royaume est assurée par Raymond de Tripoli. Lorsque le nouveau roi meurt en septembre 1186, c’est au tour de Guy de Lusignan, beau-frère de Baudoin IV, d’accéder au trône. Il a déjà pu expérimenter la charge de roi en tant que régent durant les dernières années de Baudouin IV, car ce dernier était trop affaibli par la lèpre. Mais il ne possède pas les capacités nécessaires pour gouverner le royaume. De plus, il est très influencé par Renaud de Chatillon, dont il pardonne les exactions contre les musulmans.

En 1187, Renaud de Chatillon rompt une nouvelle fois la trêve entre les deux puissances en attaquant une caravane. Cette fois, Saladin prend les armes pour châtier le chevalier lorsqu’il voit que son suzerain ne fait rien. Il appelle les seigneurs musulmans au jihad afin de venger les marchands massacrés. Saladin part avec son armée de Damas au printemps 1187 et prend la route de Jérusalem et assiège la cité deFile:Saladin and Guy.jpg Tibériade en juin. Afin de sauver ses compatriotes, Guy de Lusignan fait lever une armée et sauver la cité. Alors qu’elle est à proximité, l’armée de Guy de Lusignan est de plus en plus harcelée par la cavalerie légère de Saladin. Ce dernier a positionné ses troupes pour qu’elles bloquent l’accès à Tibériade et fassent converger les chevaliers vers des montagnes avoisinantes, à proximité d’Hattin. Après avoir épuisé les troupes croisées sous le soleil et la chaleur de l’été, l’armée de Saladin les encercle et les accule en haut d’un promontoire, les cornes de Hattin où ils sont finalement massacrés. Les grands seigneurs, comme Guy de Lusignan et Renaud de Châtillon, sont faits prisonniers. Saladin offre la possibilité au roi de Jérusalem d’acheter sa liberté contre rançon mais pour ce qui est de Renaud de Châtillon, il est décapité sur place par Saladin en personne, remplissant ainsi son serment. Le chevalier brigand est suivi dans la tombe par l’ensemble des moines-soldats templiers et hospitaliers, car ils refusaient de payer une rançon, de se convertir ou de devenir esclaves des musulmans. Leur fanatisme faisait également peur à Saladin. Au cours de la bataille, Saladin s’empare de la Sainte Croix que Guy de Lusignan avait amené avec lui pour protéger ses troupes. Le sultan est désormais en possession d’une des plus importantes reliques du christianisme.  

Une fois le gros des forces croisées éliminé à Hattin, Saladin se dirige vers Jérusalem. La cité reste défendue par un petit contingent de soldats croisés commandé par Balian d’Ibelin. Le siège dure quelques semaines, du 20 septembre au 2 octobre 1187. Malgré le faible nombre de défenseurs, la population de Jérusalem refuse de se soumettre, notamment lorsque Saladin leur propose un sauf-conduit en échange de leur reddition. La ville finit par céder mais contrairement à ce que pensait la population, Saladin retient ses hommes pour ne pas ravager la ville et ses lieux saints. La population est épargnée et peut partir en échange du paiement d’une petite somme d’argent. Il laisse également les chrétiens et les juifs continuer à vivre dans Jérusalem et leur attribue un quartier. Une partie des lieux saints chrétiens et juifs commhttps://images.fineartamerica.com/images/artworkimages/mediumlarge/2/saladin-in-jerusalem-munir-alawi.jpge le Mur des lamentations et l’église du Saint-Sépulcre sont préservés et, en échange d’une taxe, conformément à la loi et à la tolérance musulmanes, les croyants peuvent aller y prier. Saladin se rend ensuite dans de nombreuses églises qu’il transforme en mosquées et les purifier à l’eau de rose. La plus importante est celle d’al-Aqsa, symbole de l’islam à Jérusalem.

Une fois la ville sécurisée, Saladin s’attaque à la ville de Tyr, dernier bastion du royaume de Jérusalem. Elle est tenue par Conrad de Montferrat, un chef de guerre redoutable. Malgré deux mois de siège, la ville ne tombe pas et Saladin est contraint de se retirer et part vers Saint-Jean d’Acre au nord. Il attaque ensuite le comté de Tripoli et la principauté d’Antioche dans le nord de la Palestine (Liban et ouest de la Syrie actuels). Une fois libéré de Saladin, Conrad de Montferrat envoie des messages en Europe pour appeler à une nouvelle croisade afin de libérer la région et, surtout, Jérusalem.

La troisième croisade

Cette occupation de la ville est la cause de la troisième croisade qui démarre en 1189. Elle est commandée par les rois d’Angleterre et de France, Richard Ier Cœur de Lion et Philippe II Auguste ainsi que l’empereur Frédéric Barberousse. Ce dernier meurt cependant noyé en 1190 alors qu’il était en route. L’armée croisée de Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste arrive, elle, en Palestine et entame le siège de la ville portuaire d’Acre, déjà entamé par l’ancien roi de Jérusalem, Guy de Lusignan récemment libéré par Saladin.

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Saladin et Richard Cœur de Lion (portrait de Richard Cœur de Lion par Merry-Joseph Blondel (1841))

Le 12 juillet 1191, les croisés prennent la ville et entament leur marche vers le sud, en direction de Jérusalem. Peu après le siège, l’armée française quitte la croisade pour retourner en France, le roi ayant choisi de privilégier les affaires de son royaume. Le roi Richard est désormais le commandant suprême de la croisade. Pour le défaire ou au moins le ralentir, Saladin privilégie le harcèlement grâce à ses archers montés. Mais une première bataille rangée a tout de même lieu à Arsouf le 7 septembre 1191 et se solde par une victoire des armées croisées. Prenant conscience que, malgré sa victoire, les pertes sont trop importantes pour assiéger voire défendre Jérusalem après, Richard Cœur de Lion reprend la route de Saint-Jean d’Acre. Le 27 juillet 1192, Saladin met le siège de la ville de Jaffa, place forte centrale pour les mouvements des troupes ennemies. Ayant été informé, le roi anglais quitte le littoral où il se trouvait pour secourir la ville et défait une nouvelle fois Saladin.

Après cette deuxième bataille, les deux camps ont trop perdu pour continuer la guerre. La seule solution est une trêve. Elle marque la fin de la troisième croisade et le départ du roi pour l’Angleterre. Il obtient cependant la protection des pèlerins chrétiens, qui viendraient jusqu’à Jérusalem, par les soldats musulmans et laisse la Ville Sainte aux mains de Saladin.

Mort de Saladin et construction de sa légende

Peu après le départ de Richard Cœur de Lion de Palestine, Saladin meurt à Damas en 1193, sans doute de fatigue après ses nombreuses campagnes et combats. Il laisse derrière lui un empire musulman unifié allant de l’Égypte aux confis de la Syrie et de l’Irak. Il a installé dans les sultanats d’Égypte et de Syrie des membres de sa famille qui forment la dynastie des Ayyubides/Ayyoubides (en hommage à son père Ayyub/Ayoub). Elle a régné sur ces territoires jusqu’au milieu du XIIIe siècle, où elle est détrônée par les Mamelouks.

Durant son règne, Saladin a cultivé l’image d’un guerrier au cœur noble en épargnant la vie de ses prisonniers, bien sûr contre rançon conformément à la coutume, en particulier celle des rois, et en préservant la ville de Jérusalem de la destruction. Selon certains récits, au cours d’une bataille contre Richard, il aurait envoyé deux chevaux au roi anglais après que celui soit tombé sur sien, tué dans les combats, car il ne supportait pas l’idée qu’un roi se batte à pied. De même, il s’inscrit en sauveur de l’islam en unifiant le monde musulman, en libérant les lieux saints de Jérusalem, et en diffusant la foi et la théologie à travers des écoles qu’il construit dans tout le Moyen-Orient.

Il incarne l’idéal chevaleresque occidental du bon chevalier malgré ses origines païennes (non-chrétiennes) et fut admiré par ses adversaires comme un fin stratège et un redoutable guerrier, en plus d’être un politicien hors-pair. La figure de Saladin a inspiré de nombreux auteurs contemporains en Europe puis du Moyen-Orient. Son histoire a traversé les siècles jusqu’à notre époque où il est encore vu comme un exemple de droiture. Il a notamment droit à sa place au cinéma à travers plusieurs représentants dans les films dédiés aux croisades médiévales : Kingdom of Heaven de Ridley Scott (2005), interprété par Ghassan Massoud (photo ci-dessous), devenu aujourd’hui le visage de Saladin, ou Arn, Chevalier du Temple par Peter Flinth (2007).

Saladin est un personnage intemporel qui a inspiré hier et inspirera encore de nombreuses personnes demain.

                                                                                                                        Saladin [1963]

 

Publié par Adrien RASATA le 17/11/2021

Sources, bibliographie et sitographie

Ouvrages :

Blin Arnaud, Les grands capitaines, d’Alexandre le Grand à Giap. Perrin, Paris, 2018, p133-152

Sites internet :

Vidéos :

  • L’histoire de Salahuddin AL-Ayyubi (Saladin), Un Héros Musulman qui est devenu une Légende ! – FR par la chaîne VayScio, mise en ligne le 21 février 2021 [en ligne] [visionnée le 31/10/2021]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=hAf7IFv4xnA

  • Les mystères de l'histoire – Saladin par la chaîne Mourad Hadrani (reprise d’un documentaire RMC Découverte de Ben Mole), mise en ligne le 5 octobre 2020 [en ligne] [visionnée le 06/11/2021]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=uf1twKemWP0&t=416s

  • Nûr ad-Dîn et l'avènement de Saladin - Histoire des Croisades épisode 5 par la chaîne Arcana les Mystères du Monde, mise en ligne le 10 mai 2019 [en ligne] [visionnée le 06/11/2021]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=_Srq4FWdgdc

  • Who is Saladin ? The Untold Truth of Salahuddin Ayyubi Explained in 10 Minutes par la chaîne Simply Explained, mise en ligne le 15 novembre 2020 [en ligne] [visionnée le 31/10/2021]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=CaTgBuUuJ6Q

 

Crédits images :

1) Portrait de Saladin par Cristofano dell' Altissimo (1560). Disponible sur : https://www.lepoint.fr/monde/jerusalem-comment-saladin-delogea-les-francs-31-12-2018-2282564_24.php
2) Enluminure de Nur ad-Din. Auteur inconnu. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Nur_ad-Din_Zangi2.jpg
3) Gravure de Saladin en sultan d'Egypte et de Syrie. Présente dans le livre : "Les vrais pourtraits et vies des hommes illustres" (Paris: 1584) d'André Thevet. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Saladin_Soldan_d%27Egypte_(BM_1879,1213.302).jpg
4) Bataille de Montgisard, 1177, par Charles-Philippe Larivière (1842-1844). Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Schlacht_von_Montgisard_2.jpg
5) Reddition de Guy de Lusignan à Hattin, Said Tahsine. Disponible sur : https://medium.com/@LArt_de_lHistoire/saladin-et-guy-de-lusignan-apr%C3%A8s-la-bataille-de-hattin-said-tahsine-6973d6ddda91
6) Saladin dans Jérusalem par Munir Alawi (2019). Disponible sur : https://fineartamerica.com/featured/saladin-in-jerusalem-munir-alawi.html
7) Saldin (auteur inconnu) et Richard Coeur de Lion (portrait de Merry-Joseph Blondel - 1841). Disponible sur : https://anciennescivilisations.com/histoire-egypte/10-faits-etonnants-et-fascinants-sur-saladin
8) Ghassan Massoud, interprétant Saladin dans Kingdom of Heaven de Ridley Scott (2005). Disponible sur : http://helperliquid104.weebly.com/blog/saladin-1963

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