1600 - Bataille de Sekigahara

Tenka Wakeme no Kassen ou « La bataille qui décida de l’avenir du pays » désigne dans l’histoire japonaise la bataille de Sekigahara qui a servi de transition entre l’ère des seigneurs en guerre et celle de l’unification sous une même autorité, le shogunat du clan Tokugawa. Les 20 et 21 octobre 1600, aux alentours de Sekigahara dans la province de Gifu, au centre de l’île de Honshu (la plus grosse de l’archipel, celle qui fait l’angle), s’est joué le destin du Japon entre deux factions qui se disputaient le pouvoir, d'un côté on avait les fidèles du dernier régent, Toyotomi Hideyoshi (mort en 1598), avec à leur tête un certain Ishida Mitsunari et de l'autre les rebelles dirigés par Tokugawa Ieyasu. Se sont alors rassemblés près du village de Sekigahara plusieurs dizaines de milliers de fantassins avec leurs lances (des paysans qui ont été appelés par leur seigneur : des ashigarus), des samouraïs, des cavaliers et des arquebusiers. Cet affrontement entre deux titans au tout début du XVIIe siècle a marqué la fin d’une ère de tensions perpétuelles entre les seigneurs, l’ère Sengoku Jidai (prononcée Sènegokou Djidaïe : « l’âge du pays en guerre ») et l'entrée dans une ère de paix sous le gouvernement Tokugawa, et, sur un renfermement séculaire du Japon.

                                                   Samurai

Contexte : L'unification du Japon

Contrairement à ce que nous pouvons penser, nous autres Occidentaux, le système politique japonais est relativement semblable à ce que nous avons connu au cours du Moyen Âge.Résultat de recherche d'images pour "samurai" Regroupés au sein de clans, les seigneurs se font la guerre pour l’acquisition de nouvelles terres et gagner en influence. Ces seigneurs portent le nom de daimyos (prononcé daïmio) et sont à la fois des propriétaires terriens gouvernant une province et des chefs de guerre. Ils incarnent la noblesse guerrière japonaise. Au sein de leurs forces ils peuvent compter sur les samouraïs (les daimyos étant également des samouraïs). Comme dépeints dans le film d'Edward Zwick Le dernier Samouraï, ces guerriers revêtus de leur armure colorée fondent sur leurs ennemis, à pied et à cheval. Contrairement à l'image traditionnelle que l'on a, ils sont principalement à cheval et armés d'un arc. Lorsqu'ils sont à pied ils privilégient la lance et n'utilisent leur sabre (katana) qu'en dernier recours. Ces guerriers ont pu affiner leurs techniques et tactiques de combats durant l'ère Sengoku Jidai, où les guerres sont monnaie courante dans un Japon marqué par son système féodal. Les clans s’affrontent pour le contrôle de nouvelles terres et gagner ainsi en influence.

Comme rapportée par les explorateurs et missionnaires jésuites à leur arrivée au Japon au milieu du XVIe siècle, la hiérarchie martiale du Japon ressemble à nos liens féodo-vassaliques (relation synallagmatique entre un seigneur et son ou ses vassaux) qui ont prévalu en Europe durant le Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française. Malgré la présence d'un empereur (Tennô) dès le VIIe siècle, représentant de la déesse solaire sur terre et permet le lien entre le divin et le terrestre, il n'est plus qu'un personnage symbolique, caché derrière la figure du shôgun qui a pris le pouvoir temporel à partir du XIIe siècle. Pour y arriver, les seigneurs de guerre sont prêts à tout : conquêtes militaires d’un clan voisin, assassinats d’un dirigeant, chantages et pots-de-vin. Toutefois, lorsqu'un seigneur part en expédition il doit bien évidemment faire attention à ce que son territoire ne soit pas pris par un voisin durant son absence. Les diamyos rechignent donc à partir dans de grandes conquêtes extérieures et préfèrent protéger ce qu'ils possèdent déjà. Résultat des choses, rien ne bouge.

Mais tout cela change lorsqu’un jeune seigneur de la province d’Owari (ancienne province du centre du Japon) arrive, en 1551 à l’âge de 17 ans, à la tête du clan Oda, Oda Nobunaga (selon la tradition japonaise : nom de famille/de clan + prénom). Bravant les difficultés et les complots, il se hisse à la tête d’une bonne partie du Japon en contrôlant un tiers de son territoire par de nombreuses batailles et négociations avec les seigneurs. En 1568, Ashikaga Yoshiaki, membre du clan Ashikaga qui détient la shogunat depuis deux siècles, vient demander son aide pour devenir le prochain shôgun. C'est chose faite mais Yoshiaki trahit Nobunaga en rejoignant une coalition anti-Oda. En 1573, Nobunaga défait Yoshiaki et l'envoie en exil. Il devient alors le nouveau shôgun et avec l'accord de l'empereur fait passer le Japon dans une nouvelle ère quittant l'ère Muramochi pour l'ère Azuchi-Momoyama. Fin tacticien et redoutable chef de guerre, celui que les chroniques surnomment le « Roi démon » a révolutionné l’histoire nippone en lui donnant un premier souffle d’unification. Mais l’histoire tourne court lorsqu’un de ses lieutenants, Akechi Mitsuhide, le trahit durant une halte au temple Honno-ji et le force à commettre seppuku (suicide ritualisé par éventration). Une trahison qui ne passe pas et Akechi Mitsuhide doit maintenant faire face à la colère du bras droit de Nobunaga, Hideyoshi Hashiba (portrait ci-dessous).

Personnage des plus importants dans l’histoire du Japon, il est le deuxième unificateur de l’archipel. Issu d’une famille de basse extraction, il a grimpé les échelons jusqu'à devenir général dans l’armée de son bienfaiteur, Oda Nobunaga. Résultat de recherche d'images pour "hideyoshi toyotomi"Celui qui était aussi connu par le surnom du Singe (« Saru », en raison de son physique peu avantageux), est un homme très rancunier qui renversa Mitsuhide en seulement treize jours. Une fois cela fait, Hideyoshi Hashiba poursuivit l’œuvre de son défunt seigneur et après de nombreuses batailles et querelles intestines, il se hisse à la tête d’un Japon pour la première fois unifié dans ta totalité. De l’île de Kyushu (au sud-ouest) aux provinces septentrionales, tous vivent selon la loi de Hideyoshi. Il prend alors le titre de Taïko (régent et ne pouvant pas prétendre au titre de shôgun car il n'est pas né noble) et reçoit de l’empereur le nom Toyotomi. Une fois la situation stabilisée au Japon, Hideyoshi regarde par-delà les mers, vers l'empire chinois des Ming. Ainsi, il organise une expédition d'invasion de la Corée en 1592 afin d'en faire une tête de pont vers la Chine. L'opération se solde par une lourde défaite en résulte, répétée en 1597 durant une seconde expédition. Le prestige de Toyotomi Hideyoshi est en chute libre. Sentant sa fin proche il lègue le pouvoir à son fils Hideyori et s’éteint peu de temps après en septembre 1598. Le Japon est unifié mais doit maintenant faire face à de nouvelles divisions pour la succession de Hideyoshi, ce qui amène inévitablement, comme nous l'a appris l'histoire japonaise, à l’affrontement armé.

La succession de Toyotomi

Peu avant sa mort, Hideyoshi a préparé sa succession. Pour assister son fils de cinq ans, il a formé un conseil de cinq régents qui regroupent les cinq plus grands seigneurs du Japon (Go-Tairo). Parmi ce conseil on trouve Mori Terumoto, Maeda Toshiie, Ukita Hideie, Kobayakawa Takakage et Tokugawa Ieyasu. Pour ce dernier, sa richesse et ses prouesses militaires sont reconnues par les autres seigneurs. En effet, déjà sous Nobunaga, Tokugawa Ieyasu fut un chef de guerre qui a fait ses preuves sur le champ de bataille et continue de le faire après la mort de son seigneur. Si, au départ, il est hostile à Hideyoshi en rejoignant par exemple l'un des fils de Nobunaga pour le détrôner, il est défait en 1584 à la bataille de Komaki et Nagakute. Il se fait moins présent sur la scène politique mais reste un acteur incontournable. Voyant la fin de la régence de Hideyoshi arrivée, il prépare le terrain en mariant des membres de son clan à d'autres seigneurs puissants pour créer un réseau de client lui assurant la suprématie. Il veut être le candidat idéal au titre de shôgun et devient une menace pour les seigneurs moins influents qui craignent un renversement.

Ishida Mitsunari, membre du conseil des cinq administrateurs (Go-Bugyo) et ancien administrateur du temps de Hideyoshi, refuse la soumission et rassemble des sympathisants. Il cherche d’abord à affaiblir la position des Tokugawa qui avaient par des mariagesRésultat de recherche d'images pour "tokugawa ieyasu" lié des relations avec de nombreux clans. Finalement, Mitsunari tente de faire assassiner Ieyasu en 1599 ; mais le complot est décelé et la tentative échoue. Au même moment, l’un des cinq régents, Maeda Toshiie, homme respecté de son temps, vient à mourir et celui qui permettait l'entente n'est plus. C’est alors que Tokugawa Ieyasu décide de prendre d’assaut le château d’Osaka, résidence de Hideyori. Espérant vaincre l'armée de Tokugawa qui est occupée à Osaka, Uesugi Kagekatsu, seigneur des provinces du Nord, assemble, en juillet 1600, ses forces à la frontière avec les Tokugawa et menace leur capitale, Edo (aujourd’hui Tokyo). Ieyasu quitte Osaka pour rejoindre ses terres et en chemin s’arrête au château de Fushimi où il organise avec le seigneur Torii Mototada un point de résistance contre une potentielle poursuite depuis Kyoto. Une prédiction fondée car après son départ, Mitsunari organise avec huit conseillers une coalition militaire et déclare la guerre à Ieyasu en août 1600. Elle prend le nom de « l’Armée de l’Ouest », car la plupart des seigneurs viennent des provinces de l'ouest. On y trouve des clans qui se sont illustrés durant la guerre civile : les Shimazu, les Mori et les Chosokabe. En réponse, Tokugawa et ses alliés forment « l’Armée de l’Est » avec de nombreux diamyos qui étaient partis durant les expéditions en Corée comme Ii Naomasa, Fukushima Masanori, etc.

Mitsunari mène alors une armée d’environ 40 000 hommes pour aller aider Uesugi Kagekatsu et conquérir ensuite Edo. Mais sur le chemin ils doivent passer par Fushimi et sa garnison de 2 000 hommes. Après une résistance héroïque des hommes de Mototada durant dix jours, la forteresse est prise début septembre. Malgré leur supériorité numérique, les hommes de Mitsunari ont accumulé près de 3 000 pertes humaines durant ce siège. Mais ils continuent leur marche vers l’est. Cependant, le temps perdu à Fushimi a permis à Ieyasu de vaincre Kagekatsu de réorganiser son armée et de se tourner vers Mitsunari. Il sépare son armée en deux, l'une part vers Osaka par le nord et l'autre par le sud. Il prend la tête de la première et son fils de la seconde. Nous sommes maintenant en octobre et l’affrontement est de plus en plus proche. Le 20, les deux camps sont proches et se trouvent à Akasaka (aujourd'hui un quartier de Tokyo). Ieyasu prend position sur la colline Okayama. Quelques tirs d’arquebuses se font entendre dans la nuit. Les deux forces sont sensiblement les mêmes, environ 80 000 hommes avec un léger avantage pour les troupes de Tokugawa. Toutefois, Mitsunari évite le combat et se retire afin d’avoir une position plus favorable. Son choix se porte sur une petite vallée vers Sekigahara, près de la rivière Fuji. Il met alors ses troupes en formation défensive et prépare l’arrivée des troupes ennemies.

                                                                      Carte Japon et localisation Sekigahara

La bataille de Sekigahara

Nous sommes maintenant le 21 octobre et les troupes sont en ordre de bataille. Mais le beau temps n’est pas au rendez-vous. Il a plu la veille et le brouillard recouvre la plaine de Sekigahara. Image associéeIl est environ 8 heures lorsqu'il décide de se lever et au même moment, une unité de cavalerie de l’Armée de l’Est menée par Ii Naomasa fonce vers l’aile droite de Mitsunari et rencontre l’avant-garde du clan Shimazu. Le terrain encore humide et boueux ne permet pas à la charge d’aboutir et malgré quelques pertes, les Shimazus repoussent l’attaque. Voulant alors affaiblir l’aile gauche de Mitsunari, Ieyasu envoie le gros de ses forces (20 000 hommes) dans la mêlée. Face à cette arrivée massive de soldats, l’Armée de l’Ouest renforce ses positions ; de l’aide est demandée aux commandants mais ces derniers refusent en prétextant leur méfiance à l’égard des décisions de Mitsunari. Ce dernier est plus connu pour être un meilleur administrateur qu'un chef de guerre. Fukushima Masanori reprend l'avancée sur le flanc droit de Mitsunari mais il doit maintenant faire face aux troupes d’Otani Yoshitsugu qui lui barrent la route autour de la rivière Fuji, ralentissant ainsi sa progression. Sur le flanc gauche, Mitsunari est en mauvaise posture et doit faire appel à des renforts venus du centre et à sa réserve de cavalerie. Pour débloquer la situation, les arquebusiers de Mitsunari sont amenés au front et repoussent ceux d’Ieyasu ; mais en avançant, ils voient les renforts fondre sur eux et se replient. Ces renforts arrivent ensuite sur les lignes de Mitsunari qui peinent à les repousser.

Pour soutenir ses troupes, Mitsunari demande le soutien de Shimazu Yoshihiro qui fait la sourde oreille, notamment en reproche de la fuite de Mitsunari d'Akasaka, et se replie vers l’arrière. L’insubordination coûte cher au chef de l’Armée de l’Ouest qui voit son flanc droit fragilisé et sur le point de tomber si ce n’est sans compter sur les efforts des soldats d’Otani qui, malgré leur infériorité numérique, tiennent bon. Mais c’est alors que le combat change de dimension. Posté sur une colline près des positions d’Otani, Kobayakawa Hideaki, fils du régent Kobayakawa Takakage et général durant les campagnes de Corée, reste passif devant le spectacle qui s’offre à lui. Malgré son allégeance envers Mitsunari, il rechigne à prendre les armes. Pire encore, Ieyasu avait, bien avant la bataille, cherché à le soudoyer et ses mots ont eu leur effet. Avec ses 16 000 hommes, Kobayakawa peut décider vers qui la déesse de la victoire sourira. Résultat de recherche d'images pour "sekigahara" Et afin de précipiter ce choix, Ieyasu fait tirer à l’arquebuse sur les positions de Kobayakawa pour l’obliger à bouger. Prenant son courage à deux mains, Kobayakawa charge avec ses hommes sur les positions d’Otani. Malgré le surnombre de ses adversaires, Otani Yoshitsugu maintient sa position, mais, l’ennemi se révèle également parmi les rangs des généraux de Mitsunari. Ce dernier voit une partie de son armée changer de camp. Otani, débordé et en sous-nombre ne peut plus rien faire et face au déshonneur de l’échec et de la défaite se donne la mort. Le flanc droit de Mitsunari est enfoncé.        

Il ne reste plus à Mitsunari que ses forces qui l’entourent. Cependant, elles ne font pas le poids et les hommes tombent par milliers sur la plaine de Sekigahara. Fukushima et Masanori combinent leurs troupes pour lancer une charge totale contre les positions de Mitsunari. Manœuvre efficace, le front est enfoncé et on sonne la retraite. Les hommes fuient de leur mieux mais les malchanceux sont rattrapés et tués par les hommes de Tokugawa. De nombreux généraux de l’Ouest sont tués sur place. Les dernières forces qui pouvaient résister et rester une menace pour Ieyasu sont les hommes des clans Chosokabe et Mori mais ils se retirent lorsque les généraux tournent leur veste les uns après les autres. Encerclé, Mistunari parvient tout de même à s’enfuir dans les montagnes mais il est retrouvé quelques jours plus tard. Il est ramené à Kyoto où il est exécuté. Résultat de recherche d'images pour "sekigahara" Un dernier acte de bravoure prend cependant place après la fuite de Mitsunari. Shimazu Yoshihiro fait partie des derniers généraux encore debout et il ne veut pas être pris vivant. Il décide avec les quelques forces qu’il lui reste soit environ 200 hommes de charger dans les rangs de Ii Naomasa et ses « Démons rouges » pour s’enfuir. Il est pour cela aidé par son neveu Toyohisa en échangeant leur casque pour ne pas qu’il soit reconnu. Une tentative qui a porté ses fruits mais Toyohisa doit lutter contre l’arrière-garde de Tokugawa et meurt au combat. Yoshihiro, quant à lui, réussit à s’enfuir avec seulement 80 hommes.

Sur le champ de bataille, Tokugawa Hidetada arrive avec 38 000 hommes en renfort mais ne peut que constater la fin des combats. Son père est furieux car ses hommes auraient pu s’avérer très utiles. Pour unique excuse, Hidetada parle d’un ralentissement en chemin lorsqu’il a tenté de prendre une forteresse ennemie qui s’est avérée plus difficile à conquérir que prévue. Mais la victoire de Tokugawa Ieyasu est totale et les portes du Japon lui sont désormais grandes ouvertes.

Conclusion et conséquences

Une fois la bataille terminée, Tokugawa Ieyasu a désormais le champ libre pour diriger le Japon. En 1603 l’empereur le nomme shôgun et Ieyasu transfère le gouvernement shogunal, le bakufu, à Edo. Ce faisant, conformément à la tradition, il instaure une nouvelle ère dans l’histoire nippone, l’ère Edo qui démarre en 1600/1603 avec la bataille de Sekigahara et ne se termine que 250 ans plus tard au XIXe siècle durant la révolution dite Meiji en 1868. Une ère Edo qui se caractérise d’ailleurs par la fermeture des frontières du Japon aux étrangers qui risquent la peine de mort pour intrusion sur le territoire (sakoku, littéralement "fermeture du pays"). C’est également durant cet isolement que la persécution des chrétiens pris un autre tournant. Favorisés sous Oda Nobunaga, persécutés sous Toyotomi Hideyoshi et encore sous Tokugawa Ieyasu, les chrétiens ne sont plus les bienvenus sur le territoire nippon jusqu'à la réouverture.

Pour maintenir sa suprématie, il fait exécuter en même temps que Mitsunari tous les daimyos faits prisonniers durant la bataille. La tête de Mitsunari fut également exposée à la vue de tous pour rappeler le sort de ceux qui se rebellent contre le pouvoir Tokugawa. Une fois son gouvernement mis en place il continue de rechercher les compagnons de Mitsunari qui sont exécutés les uns après les autres tandis que ceux qui ont aidé Tokugawa pendant la bataille sont récompensés par des terres et des richesses. Les clans Mori, Shimazu et Chosokabe, les plus importants alliés de Mitsunari, sont dépréciés durant l’ère Edo.

La bataille de Sekigahara a mis fin à une période de guerre civile qui ravageait le pays et qui voit l’arrivée du shogunat Tokugawa. La période des trois unificateurs prend également fin et un gouvernement central est désormais la norme. Le shôgun est tout puissant et ses opposants sont durement réprimés.

 

Publié par  Adrien RASATA le 04/07/2021

Sources

Ouvrages généraux et articles :

  • Bataille de Sekigahara. Les grands événements de l'Histoire, 2019, Hors-Série, n°11, p 52 - 57
  • Iwao Seiichi, Iyanaga Teiz?, Ishii Susumu, Yoshida Sh?ichir?, Fujimura Jun'ichir?, Fujimura Michio, Yoshikawa Itsuji, AkiyamaTerukazu, Iyanaga Sh?kichi, Matsubara Hideichi. 370. Toyotomi Hideyoshi (1537-1598). In: Dictionnaire historique du Japon, volume 19, 1993. Lettre T. pp. 139-140
  • Iwao Seiichi, Iyanaga Teiz?, Ishii Susumu, Yoshida Sh?ichir?, Fujimura Jun'ichir?, Fujimura Michio, Yoshikawa Itsuji, Akiyama Terukazu, Iyanaga Sh?kichi, Matsubara Hideichi. 369. Toyotomi Hideyori (1593-1615). In: Dictionnaire historique du Japon, volume 19, 1993. Lettre T. pp. 138-139;
  • Le Japon, Géo Histoire, Hors-Série, Avril-Mai 2019
  • Souyri, Pierre. « Chapitre III. La féodalité japonaise », Jean-Pierre Poly éd., Les féodalités. Presses Universitaires de France, 1998, pp. 715-749.
  • Vié, Michel. Histoire du Japon. Des origines à Meiji. Presses Universitaires de France, 2018 (p64 à 96 : chapitre 4 L'Etat moderne)

Articles internet :

  • Peltier, Julien, Sekigahara, octobre 1600 : L'âge d'or des samouraïs [en ligne], Theatrum Belli, 21 octobre 2017, [consulté le 20 août 2019], disponible sur :
    https://theatrum-belli.com/sekigahara-octobre-1600-lage-dor-des-samourais/
  • The Story of the Battle of Sekigahara [en ligne], NakasendoWay A journey ot the heart of Japan, [consulté en ligne le 20 août 2019] disponible sur : https://www.nakasendoway.com/the-story-of-the-battle-of-sekigahara/

Vidéos Youtube :

  • Battle of Sekigahara 1600 - Sengoku Jidai DOCUMENTARY par Kings & Generals et sortie le 22 avril 2018, [vue le 19 août 2019], disponible sur :
    https://www.youtube.com/watch?v=6Ks2xj17IjY&t=623s
  • Comment le Japon a-t-il été unifié ? [QdH#13] par Questions d'Histoire et sortie le 5 décembre 2018, [vue le 19 août 2019], disponible sur :
    https://www.youtube.com/watch?v=MvSOUfouKZU
  • Warring States Japan : Sengoku Jidai - The Campaign of Sekigahara - Extra History - #6 par Extra Credits et sortie le 31 janvier 2015, [vue le 19 août 2019], disponible sur :
    https://www.youtube.com/watch?v=5vscOHPFUf0

Crédits images :

1) Illustration d'un groupe de samuraï par Pinson, disponible sur : https://www.pinterest.com.mx/pin/453104412501316480/
2) Illustration samuraï, source inconnue : https://m.media-amazon.com/images/I/71w8nv3Hy9L._SS500_.jpg
3) Représentation de Toyotomi Hideyoshi, source inconnue, disponible sur : https://pocketmags.com/ca/history-revealed-magazine/july-2018/articles/389691/toyotomi-hideyoshi
4) Représentation de Ieyasu Tokugawa, source inconnue, disponible sur : https://pocketmags.com/ca/history-revealed-magazine/july-2018/articles/389691/toyotomi-hideyoshi
5) Carte du Japon et localisation de la bataille de Sekigahara, source inconnue, disponible sur : https://sites.google.com/site/kisokaido/08-etapes-51-60/la-bataille-de-sekigahara
6) Illustration bataille de samuraï, source incconue, disponible sur : https://www.pinterest.es/pin/363243526174447439/
7) Plan de bataille de Sekigahara, source inconnue, disponible sur : http://www.theartofbattle.com/battle-of-sekigahara-1600/
8) Charge des Démons rouges, source inconnue, disponible sur : https://www.pinterest.fr/pin/112730796904887019/

A voir

  • Sekigahara par Masato Harada (2017)
  • Age of Samurai - Battle for Japan, mini-série en 6 épisode (2021)
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