Le débarquement de la baie des cochons (1961)

Entre les 15 et 19 avril 1961, un contingent d’exilés cubains tente de renverser le gouvernement de Fidel Castro en débarquant depuis la baie des Cochons. L’opération est prévue de longue date et impliquant également les Etats-Unis, le président Kennedy ainsi que la CIA. Ce débarquement a marqué son temps, non par sa réussite mais par son échec, qualifié par certains comme un échec parfait qui a marqué l’histoire des deux pays ainsi que le monde durant la guerre froide. Voici l’histoire d’une opération basée sur un mince espoir et qui a connu bien de tourments.

Photo cubains captures baie des cochons 1961

Membres de la Brigade 2506 capturés par les forces cubaines. © Sovfoto/Universal Images Group/Shutterstock.com

 

Les relations tendues entre Cuba et les Etats-Unis

En 1958, l’île de Cuba est secouée par une vague révolutionnaire qui renverse le régime du dictateur Fulgencio Batista, en place depuis 1953. À la tête du mouvement, on trouve un certain Fidel Castro, un jeune révolutionnaire porté par les idéaux de son temps et secondé notamment par un certain Ernesto « Che » Guevara. Le 31 décembre, Batista est contraint à la fuite et le lendemain, la révolution castriste est réussie. Fidel Castro devient l’un des chefs du nouveau gouvernement avant d’en devenir le chef suprême le « lider maximo ».

Photo fidel castro camion

Fidel Castro durant une parade au moment de la révolution cubaine (1959)

L’année 1959 est ensuite marquée par une série de réformes sociales qui transforment la société cubaine. Fidel Castro entend en effet démocratiser l’accès à l’éducation et à la santé au sein de la population. Il veut renforcer les droits de la femme, et diminuer la pauvreté de la population. Pour cela, en mai 1959, sous la direction de Guevara, il lance une immense réforme agraire qui vient nationaliser toutes les terres agricoles cubaines. Les grandes propriétés, les latifundias, sont abolies et une surface maximale de 400 hectares est décrétée. Les travailleurs agricoles sont libérés d’une forme d’asservissement des propriétaires et les terres sont redistribuées pour permettre un accès à la terre au plus grand nombre. Timbre reforme agraire cubaLa nationalisation touche également les entreprises locales avec la prise de contrôle des grandes productions, notamment sucrières, cubaines. Cependant, une grande partie des domaines sucriers appartiennent à des entreprises étatsuniennes. Dès lors, les tensions commencent à naître entre les deux États. En réponse à la réforme agraire, les Etats-Unis diminuent le stock de sucre acheté à Cuba et, à son tour, Cuba décide de nationaliser les entreprises pétrolières américaines présentes sur l’île. À cela, il faut rajouter le fait que ces raffineries refusaient d’acheter du pétrole acheté à l’Union soviétique. Une action à comprendre dans le cadre de la guerre froide. Les Etats-Unis possédaient en outre 100 % des raffineries cubaines et leur perte représente une part conséquente dans le commerce des Etats-Unis. Ce sont en tout près de 92 sociétés américaines qui sont fermées en quelques mois. Finalement, les Etats-Unis décident la mise en place d’un embargo commercial sur Cuba le 6 octobre 1960.

Les relations entre les Etats-Unis et Cuba ne datent pas d’hier. Déjà au XIXe siècle, les Américains interviennent de plus en plus sur l’île caribéenne, jusqu’à entrer en guerre à ses côtés lors de la seconde guerre d’indépendance (1895-1898), en 1898 contre l’Espagne. Libérée mais non pas émancipée, Cuba passe sous la tutelle, non-officielle, des Etats-Unis, jusqu’à l’indépendance en 1902. Malgré cette dernière, la présence américaine est constante avec des traités lui garantissant une certaine ingérence. Ils maintiennent notamment un contrôle sur l’économie à travers le commerce du sucre, de la banane ainsi que les mines. Durant les années 1940-1950, ils soutiennent également le gouvernement Batista car ce dernier permettait aux Américains cette mainmise sur l’économie cubaine et donc un avantage économique et politique dans la région.

Si au départ la révolution castriste n’apparaît pas comme un danger pour l’Oncle Sam, le revirement des nationalisations change la donne. D’autre part, l’idéologie de Fidel Castro se rapproche de plus en plus du communisme jusqu’à se revendiquer tel quel aux alentours de 1960-1961. De même, lors d’un voyage aux Etats-Unis pour trouver des partenaires commerciaux en 1959, Castro rencontre le vice-président Nixon qui alerte le Congrès américain du danger que représente cet homme et l’île de Cuba dans les conflits de la guerre froide. Finalement, voyant que le dialogue n’est pas possible, les Etats-Unis rompent tout contact et relation diplomatique avec Cuba le 3 janvier 1961.

 

La mise en place de l'opération sur Cuba

Il n’a pas fallu longtemps aux Etats-Unis pour mettre en place un plan pour renverser Castro et instaurer un nouveau gouvernement, cette fois plus enclin à travailler avec eux. Depuis le début du siècle, les Etats-Unis ont œuvré autour de la mer des Caraïbes dans des mouvements de révolutions comme le coup d’État au Guatemala en 1954 lors de l’opération PBSuccess. Sous la présidence de Dwight D. Eisenhower, avec l’accord de ce dernier en mars 1960, les Etats-Unis fomentent d’assassiner le dirigeant cubain en recrutant des exilés cubains, formés dans des camps d’entrainements et sous la direction de la Central Intelligence Agency (CIA). Lors de l’arrivée de John Fitzgerald Kennedy à la Maison Blanche en 1961, son prédécesseur l’informa du projet de renversement de Cuba et Kennedy poursuivit son œuvre.  

Portrait accole castro et kennedy

Fidel Castro et John F. Kennedy, un face à face entre deux mondes

Depuis la prise de pouvoir de Castro, le régime s’était montré particulièrement violent envers les anciens membres et partisans du gouvernement Batista et envers les propriétaires et chefs d’entreprise jugés responsables de la pauvreté sur l’île. Des milliers de Cubains sont pourchassés et contraints à l’exil. C’est ainsi qu’une importante diaspora se forme dans les États du sud des Etats-Unis, notamment en Floride. C’est auprès de cette population que la CIA recrute des membres pour son opération de renversement. Cette dernière agissait déjà dans l’ombre, par des opérations de propagande, pour déstabiliser le régime et maintenant, elle envisage un débarquement sur Cuba. Cependant, dans le contexte de la guerre froide, les Etats-Unis ne peuvent pas s’impliquer directement dans l’opération, craignant une réponse de l’Union soviétique. L’ensemble de l’opération doit donc être organisé avec des soldats et du matériel cubains. Pour ce faire, 1 500 Cubains sont entrainés par la CIA, à la fois dans des camps au Guatemala, à Porto Rico et aux Etats-Unis, et forment la brigade 2506, en l’honneur du soldat Carlos Rodriguez Santana mort pendant un entraînement dont c’était le matricule. Elle est ensuite mise sous le commandement de Pepe San Román.

Kennedy inspecte la brigade 2507

John F. Kennedy inspecte les troupes de la brigade 2506

Le débarquement, initialement prévu sur une plage à proximité de Trinidad, dans le centre de l’île, est finalement déplacement vers l’ouest, dans la Baya de Cochinos, en français Baie des Cochons, à proximité de Giron, afin de mieux camoufler l’origine des soldats et des avions de soutien. Pour ce qui est des dates, l’opération prendrait place à partir de la mi-avril.

Malgré la préparation qui se terminait correctement, le doute était encore présent, notamment dans l’esprit de Kennedy qui avait affirmé qu’il annulerait le débarquement si le danger devenait trop important. Pour camoufler encore l’opération, dans une allocution publique le 12 avril, Kennedy clame que les Etats-Unis n’interviendrait pas si un jour le gouvernement de Castro devait être renversé.

Carte baie des cochons

Carte de l'invasion de la baie des Cochons (Bahia de Cochinos) par la brigade 2506. Une partie va débarquer sur la plage de Girón, à l'entrée orientale de la baie tandis que le reste va s'enfoncer jusqu'à la Playa Larga.

Le débarquement de la baie des Cochons

Après des mois de préparation, l’opération, dénommée Zapata, est approuvée le 14 avril et lancée le 15. B 26 invasion de cubaUne flotte de 8 bombardiers B-26 (voir ci-contre), marqués du drapeau cubain, est envoyée bombarder les principales bases aériennes cubaines afin de libérer le ciel. Les bombardements sont réussis, la moitié de la flotte cubaine est anéantie. Cependant, le reste avait été caché de manière préventive à travers toute l’île. Cuba est sous le choc et Castro fait lever les milices locales pour préparer l’invasion. Il lance également une immense opération de police contre les potentielles aides locales des envahisseurs. 500 000 Cubains sont arrêtés, dont des agents infiltrés, censés aider à la logistique du débarquement.

Le 16 avril, les réactions internationales ne se font pas attendre. À l’ONU, on demande des explications et aux Etats-Unis, la presse s’insurge contre Washington. Castro en profite pour affirmer haut et fort son ralliement au communisme et son soutien à l’Union soviétique. Il est désormais évident que l’ennemi est américain et que pour survivre, il doit compter sur l’autre puissance du moment. Finalement, Kennedy décide de ne pas poursuivre les bombardements afin de calmer l’opinion, au grand dam de la brigade 2506 qui se rapproche au même moment de la baie des Cochons.

Debarquement de la baie des cochons

Débarquement des troupes de la brigade 2506 sur la Playa Larga

Le 17 avril, la brigade débarque à 1 h 00 du matin sur les plages de Girón (à l’est) et à Playa Larga (à l’ouest), où 5 Navy Seals clandestins ont aidé en balisant la plage. Le débarquement sur la troisième plage n’a pas lieu. Le débarquement est réussi mais des hommes sont rapidement repérés par des miliciens qui patrouillaient dans le secteur. L’alerte est donnée et la Havane envoie 900 hommes à la rencontre des exilés. Les premiers combats sont victorieux pour ces derniers qui parviennent à construire des têtes de pont sur les deux plages. Les parachutistes parviennent à prendre des positions stratégiques mais les marais de Zapata et la présence des troupes castristes empêchent le contrôle efficace des routes. Toute la journée les combats s’ensuivent mais les soldats de la 2506 parviennent difficilement à avancer. À partir de 06h00 du matin, ils sont attaqués par l’aviation cubaine qui coule le Houston et le Rio Escondido, faisant ainsi perdre aux débarqués du ravitaillement et des munitions très importants. Les navires restants quittent les eaux cubaines afin d’éviter le même sort, laissant leurs hommes livrés à eux-mêmes. Sans compter sur le fait que la propagande des Etats-Unis n’a pas réussi à rallier les habitants locaux car ces derniers ont fortement bénéficié des réformes agraires de 1959.

Contre attaque cubaine 19 avril 1961

Réponse armée de la part des Cubains qui repoussent les hommes de la brigade 2506 jusqu'aux plages

À partir de 20h00, l’armée cubaine installe des canons et utilise ses chars pour faire reculer les parachutistes et l’infanterie avance vers les plages. Le déséquilibre des forces est important. Les 1 500 hommes de la brigade doivent affronter un potentiel militaire de 20 000 soldats. Face à cette pression, Playa Larga est évacuée et les survivants se concentrent sur Playa Girón. Les combats se poursuivent et les hommes de San Román parviennent à tenir une nouvelle journée face à ceux de Castro désormais rassemblés à San Blas, non loin de Girón. Ils sont miraculeusement aidés par des B-26 qui mitraillent et bombardent une colonne se dirigeant vers eux. Du ravitaillement est également largué, ce qui permet aux hommes de tenir. Malheureusement, la situation est critique. San Román et son second Erneido Oliva tentent tant bien que mal de maintenir leurs positions et de garder le moral. Les propositions d’Oliva d’aller chercher le maquis dans l’Escambray ou de repartir par les plages sont refusées par San Román.

B26 crashe

B-26 écrasé et entouré de soldats et miliciens cubains

Au matin du 19 avril, les hommes de la 2506 reçoivent leur dernier ravitaillement. La plupart des avions ont été descendus par la DCA et l’aviation cubaines. Le dernier navire, le Blagar, est contraint de partir, faute de soutien aérien. San Román et Oliva décident d’une dernière offensive, soutenue par un dernier bombardement sur San Blas. Initialement victorieux, les envahisseurs sont repoussés lorsque les munitions viennent à manquer. Ils sont finalement contraints de retourner sur Girón. À 14h00, San Román puis Oliva décide d’abandonner le matériel et de partir dans les bois pour rejoindre le maquis et continuer la résistance. Malheureusement, les survivants sont petits à petits capturés par les forces castristes. Le débarquement est terminé, c’est un échec.

Prisonniers de 2506 entoures par les soldats cubains

Prisonniers de la 2506, emmenés en détention par des soldats cubains

 

Échec et mémoire de ce fiasco

Aux termes d’à peine trois jours de combats, la brigade 2506 n’a pas réussi à tenir une tête de pont suffisante pour s’installer. Les munitions ont très vite manqué et l’absence d’une couverture aérienne efficace a condamné les vains espoirs des insurgés. San Román (ci-contre en prison) a perdu 114 hommes et 1 200 ont été faits prisonniers. En face, les forces de Fidel Castro comptent une centaine de tués et quelques centaines de blessés.

Des négociations ont ensuite eu lieu avec les Etats-Unis, dont la responsabilité dans l’opération n’est plus démentie, afin de libérer les prisonniers. Une rançon de 53 millions de dollars est finalement convenue, entièrement financée par des fonds privés pour maintenir la non-intervention du gouvernement américain. Elle est livrée sous forme de médicaments et de nourriture et arrive à Cuba le 22 décembre 1962. La nature de cette rançon a notamment mis en rage des vétérans de l’opération qui ont été « rachetés contre des médicaments ». Kennedy recevant le drapeau de la brigadeLes survivants sont ensuite accueillis à l’aéroport de Miami où le président Kennedy les attend pour les féliciter malgré cet échec.
(Photo : John F. Kenney recevant l'étendard de la brigade des mains de Manuel Artime et Erneido Oliva à l'Orange Bowl de Miami le 29 décembre 1962)

L’échec du débarquement a un immense retentissement sur la scène internationale. Les Etats-Unis sont profondément affaiblis et Cuba devient l’un des acteurs clefs de la région, son chef Fidel est quant à lui l’homme fort de l’Amérique latine. Le soutien soviétique à Cuba est renforcé et l’île devient une menace directe pour la sécurité des Etats-Unis, notamment lors de la crise des missiles de Cuba en 1962. Par la suite, Cuba inspire bon nombre de révolutions dans l’Amérique latine comme au Chili avec Antonio Pinochet en 1973. Nouvel acteur fort de la troisième voie (anciennement appelé « tiers-monde »), le régime castriste, désormais vu comme vainqueur des Etats-Unis, joue ses cartes dans le monde entier, notamment en Afrique où il envoie des troupes comme en Angola dans les années 1970.

La baie des Cochons est devenue un exemple d’un débarquement raté, où la logistique et les intrigues politiques ont mené à un échec. La propagande n’a pas marché, les repérages de l’aviation cubaine n’ont pas vu les avions cachés, les troupes ont été insuffisamment fournies en munitions. Les raisons de l’échec sont encore débattues aujourd’hui mais certaines responsabilités ont été expliquées. À cela il faut aussi ajouter la perte de confiance du président pour la CIA, grande coupable du désastre.

 À Cuba, le 19 avril est devenu un jour de fête où sont réalisées parades et célébrations en souvenir de la défaite des « ennemis achetés par les Etats-Unis », ceux qui ont vendu leur âme. De l’autre côté de la mer, un musée du débarquement a ouvert à Miami, le Bay of Pigs Museum, afin de rappeler la réalité du régime castriste mais aussi pour que le souvenir de ceux qui ont décidé de prendre les armes pour leur pays ne se perde pas dans l’oubli.

Bay of pigs museum

 

Publié par Adrien RASATA, le 28/09/2024

Sources

Ouvrages et articles :

Articles internet :

Articles de presse en ligne :

Vidéos :

Vidéos YouTube :

  • Bay of Pigs Invasion | 3 Minute History, par la chaîne Jabzy, mise en ligne le 9 mai 2018 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/BpXEZQhzSKM
  • Bay of Pigs invasion - US vs Cuba Cold War Documentary, par la chaîne The Cold War, mise en ligne le 15 octobre 2022 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/8I7X9tX3fK0
  • CASTRO : De la révolution cubaine à la crise des missiles | Documentaire Toute l’Histoire, par la chaîne Toute l’Histoire, mise en ligne le 1er octobre 2021 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/3cGKMhI4VQU
  • Everything That Went Wrong During the Bay of Pigs Invasion, par la chaîne Weird History, mise en ligne le 22 janvier 2020 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/HIhQSjR3s3c
  • La Baie des Cochons et la crise des missiles, par la chaîne La Maison Familiale Rurale de Haussy, mise en ligne le 29 août 2024 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/96fi-ueuLGY
  • Le débarquement dans la baie des cochons 1961, par la chaîne 3 minutes d’Histoire, mise en ligne le 15 avril 2021 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/1BvPksiBshI
  • Lorànt Deutsch : la baie des Cochons, par la chaîne RTL, mise en ligne le 17 avril 2024 [en ligne] [visionnée le 27/09/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/3469ps1DZGI

Crédits images :

  1. Prisonniers de la brigade 2506 après l’échec du débarquement de la baie des Cochons. © Sovfoto/Universal Images Group/Shutterstock.com. Disponible sur : https://www.britannica.com/event/Bay-of-Pigs-invasion
  2. Photographie de Fidel Castro entrant dans la Havane le 1er janvier 1959. Auteur et sources inconnus. Disponible sur : https://nimareja.fr/1-janvier-1959/
  3. Timbre à l’effigie de la réforme agricole entamée à Cuba en mai 1959. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.hipstamp.com/listing/cuba-scott-b3-mnhog-1959-agricultural-reforms-issue-scv-150/56388438
  4. Montage photo où sont présents les portraits de Fidel Castro et John Fitzgerald Kennedy. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://cubaninsider.blogspot.com/2014/11/fidel-castro-and-kennedys.html
  5. John F. Kennedy inspectant les hommes de la brigade 2506 avant leur départ pour Cuba. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.martinoticias.com/a/la-brigada-2506/262658.html
  6. Carte de la baie des Cochons. Gran Parque Montemar. Disponible sur : http://www.particuba.net/villes/playa_giron/
  7. Photographie d’un B-26. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.voicesfromcuba.com/vfcnews/bay-of-pigs-invasion-60-years-ago
  8. Photographie de l’invasion de la baie des Cochons par les troupes de la CIA. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.voicesfromcuba.com/vfcnews/bay-of-pigs-invasion-60-years-ago
  9. Contre-attaque cubaine près de la plage de Girón le 19 avril 1959. ©Wikimédia commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Attack_near_Playa_Giron._April_19,_1961._-_panoramio.jpg
  10. Photographie d’une épave de B-26, descendu par la DCA cubaine. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.latinamericanstudies.org/2506-airforce.htm
  11. Prisonniers de la brigade 2506 emmenés par des soldats cubains. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.latinamericanstudies.org/2506-prisoners-1.htm
  12. John F. Kennedy recevant l’étendant de la brigade des mains d’Erneido Oliva et de Manuel Artime le 29 décembre 1962. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://babalublog.com/2011/04/17/april-17-1961-2011/
  13. Photographie des portraits des hommes de la brigade 2506 au musée de la baie des Cochons à Miami. ©AFP. Disponible sur : https://www.tripsavvy.com/bay-of-pigs-museum-miami-4706537
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire