1945 - La bataille du château d'Itter

« L’ennemi de mon ennemi est mon ami », peu de fois dans l’histoire cette expression n’a été aussi bien représentative de ce qu’il s’est passé au château d’Itter les 4 et 5 mai 1945. Pour lutter contre des fanatiques nazis de la Waffen-SS, des prisonniers français de hauts demandent l’aide de soldats allemands entrés en résistance contre les derniers sursauts du IIIe Reich pour les protéger et, ces mêmes soldats, demandent eux l’aide des Américains. La bataille du château d’Itter est une improbable de l’histoire où des Allemands et des Américains ont collaboré contre un ennemi commun. Voici l’histoire de la plus étrange bataille de la Seconde Guerre mondiale.

Illustration bataille chateau itter

Illustration de la préparation du siège du château d'Itter ©Ross Veebel

 

Le contexte de la fin de la guerre

Au début du mois de mai 1945, la Seconde Guerre mondiale est sur sa fin. Les Anglo-Américains ont débarqué en Normandie en juin 1944 et les troupes venues de Provence et d’Italie marchent sur le nord tandis. Sur le front de l'est, les Soviétiques continuent de s’aventurer toujours plus profondément en Allemagne et sont aux portes de Berlin en avril 1945. Le 30, Adolf Hitler se suicide dans son bunker et dans le reste du Reich allemand, les troupes sont en débandade. Les armées se rendent ou reculent inexorablement vers les sommets des Alpes, derniers remparts avant la défaite. Parmi ces armées, on trouve des membres de la SS (Schutzstaffel) et plus particulièrement des soldats de la Waffen-SS. Ce sont les plus fanatiques du régime et, dans un dernier baroud d’honneur, décident de mettre à feu et à sang l’Allemagne pour empêcher les Alliés d’avancer et de vaincre le régime. En Autriche, dernier grand bastion nazi, la Waffen-SS n’hésite pas à massacrer les habitants ou soldats qui montreraient des signes de reddition (drapeau blanc ou autrichien aux fenêtre, déserteurs, etc.), ou encore les derniers prisonniers des camps de concentration ou des prisons spéciales dans lesquelles résident des personnalités des pays vaincus. N’ayant plus d’utilité maintenant que la guerre se termine, ils sont à la merci des SS qui pourraient décider de les exécuter. C’est dans ce contexte que ce déroule la bataille du château d’Itter.

 

Photo chateau d itter

Photographie du château depuis le pont d'entrée sur la partie orientale du site

 

Le château d'Itter pendant la guerre

Le château d’Itter (Schloss Itter en autrichien), est une forteresse médiévale qui prône au sommet d’une colline dans les Alpes du Tyrol autrichien. En 1943, le château est réquisitionné par le Reich pour appartenir à la SS. En avril, il devient une annexe du camp de concentration de Dachau pour les prisonniers exceptionnels ou de haut rang (ehrenhäftlinge). Ces derniers sont principalement français comme les anciens premiers ministres Paul Reynaud et Edouard Daladier, les généraux de la bataille de France Maurice Gamelin et Maxime Weygand, l’officier Michel Clémenceau (fils de Georges Clémenceau) et des personnalités comme Marie-Agnès Cailliau, la sœur du général de Gaule, Jean Borotra, champion de tennis ou encore le résistant François de La Rocque et le syndicaliste Léon Jouhaux, futur prix Nobel de la paix en 1951.  Leur statut au sein du gouvernement et leur notoriété pour la population française font que ces hommes et ces femmes sont d’une grande importance et peuvent servir de monnaie d’échange avec la France ou le reste des Alliés. Ainsi, Hitler et Himmler font du château d’Itter une prison de luxe. Les gardes ont ordre de bien traiter les prisonniers voire de sympathiser avec eux, ce que certains ont fait, à l’image de l’officier SS Kurt-Sigfried Schrader, tombé en disgrâce et de plus en plus en opposition au régime nazi.

Prisonniers francais au chateau d itter

A partir de la gauche : Édouard Daladier, Marie-Renée-Joséphine Weygand, Maxime Weygand, Général Anthony McAuliffe (commandant de la 103e DI), Paul
Reynaud, Maurice Gamelin

 

L'appel au secours et la rencontre improbable

La fin de la guerre est également visible au sein du château. Le 29 avril, le camp de Dachau est libéré par les forces américaines et son chef, Eduard Weiter s’est réfugié à Itter. Le 2 avril au soir, après une soirée bien arrosée, Weiter meurt dans des circonstances mystérieuses. Il se serait suicidé d’une balle dans la tête pour échapper pour échapper aux représailles après ses méfaits à Dachau. Weiter mort, les occupants du château comprennent que le IIIe Reich est sur sa fin et l’espoir renaît chez les prisonniers. En effet, depuis le début du printemps, les troupes américaines sont en Allemagne et en Autriche. Des combats ont lieu au nord près de Munich et à l’est vers Vienne. Les dernières poches de résistances nazies tombent les unes après les autres. Les Français veulent en profiter pour envoyer un appel à l’aide aux Américains. Ils font alors appel à Zvonimir Čučković, un électricien du château et ancien résistant yougoslave. Ce dernier est régulièrement envoyé à vélo jusqu’à la ville voisine de Wörgl pour des courses pour le commandant du château Sébastian Wimmer. Il utilise ce prétexte le 3 mai pour sortir du château. Mais cette fois il ne retourne pas à Itter. Il est en effet porteur d’un message d’aide écrit en anglais. Il traverse Wörgl et continue sur la route d’Innsbruck vers l’ouest. Aux abords de la ville il tombe sur le 409e régiment de la 103e division d’infanterie américaine. Il parvient à délivrer son message et les Américains partent le lendemain au secours des prisonniers français. Les renforts sont cependant arrêtés peu après Jenbach sous un feu nourri ennemi et son contraint au repli. Les prisonniers sont de nouveau livrés à eux-mêmes et l’histoire de Čučković disparaît des sources. Portrait josef gangl

Le 4 mai, l’absence de nouvelle de Čučković inquiète les Français. Côté allemand, la situation est encore plus tendue. Dans la nuit, Wimmer et les gardes ont à ce titre pris la fuite pour échapper aux Américains. Libérés de leurs geôliers, les Français renouvellent leur appel à l’aide. Cette fois, ils chargent le cuisinier tchèque Andreas Krobot d’aller chercher de l’aide jusqu’à Wörgl. Krobot parvient à déjouer les barrages des SS jusqu’à la ville et tombe sur des soldats allemands alors qu’il cherchait à éviter une énième patrouille. Ces soldats sont cependant bien différents des autres, ils appartiennent à la Wehrmacht, l'armée allemande, et sont liés à la résistance autrichienne sous le commandement du major Josef Gangl (portrait ci-contre). Ce dernier est un héros de guerre allemand. Il a survécu à la bataille de Stalingrad et a combattu en France durant le Débarquement et la bataille de Normandie. Désabusé par le régime nazi, il entre en résistance avec une poignée de ses hommes lorsqu’il est stationné en Autriche. Il obtient le soutien des résistants locaux en leur promettant de les armer et de leur apporter son expertise militaire.

Krobot rencontre ainsi Gangl à l’abri des regards. Comprenant la gravité de la situation, il décide de secourir les Français. Mais il n’a qu’une poignée d’hommes, une quinzaine, et il ne peut pas défendre efficacement le château en cas d’attaque. C’est alors que lui vient une idée contre-nature, demander l’aide des Américains. Gangl part avec un autre soldat dans sa voiture, une kübelwagen, jusqu’au camp américain le plus proche situé à Kufstein.

Lorsqu’il arrive à proximité, il fait lever le drapeau blanc. Les Américains sont surpris et méfiants devant cet officier de la Wehrmacht. Après une fouille, il est emmené jusqu’au capitaine John C. « Jack » Lee (portrait ci-dessous), un officier de 27 ans commandant le 23e bataillon de chars de la 12e division blindée américaine. Gangl met au courant Lee de la situation dans un anglais approximatif et lui tend ensuite la lettre. À son tour, Lee comprend l’urgence de la situation et envoie un message à ses supérieurs par radio. Ces derniers Portrait john c jack leel’autorisent à faire tout ce qu’il juge nécessaire pour l’opération. Mais avant de mettre la vie de ses hommes en jeu, Lee demande à observer la situation. Il part avec Gangl reconnaître les lieux dans sa kübelwagen jusqu'au château puis repart à Kufstein chercher les renforts nécessaires.

Lee parvient à rassembler un détachement autour de son char M4 Sherman, affectueusement surnommé Besotten Jenny (« Jenny la folle ») et de celui de son lieutenant Wallaces S. Holbrook, Boche Buster, 3 autres chars M4 supplémentaires et 3 escouades du 142e régiment d’infanterie. Ce petit groupe est cependant rapidement amaigri à la sortie de Kufstein lorsqu’un pont en bois cède face au poids des chars. Seuls 4 chars et une douzaine de soldats parviennent à passer et se rendent à Wörgl pour rejoindre les hommes de Gangl. Ils sont rejoints par une dizaine de soldats de la Wehrmacht fidèles à Gangl. Pour aider la résistance de Wörgl, Lee laisse deux chars sur place et en laisse un autre, Boche Buster, sur le chemin du château pour sécuriser une route d’évacuation. Ils rencontrent ensuite un barrage SS et tirent quelques coups de mitrailleuse pour les faire fuir. Bien que l’opération fonctionne, les tirs ont alerté tous les SS aux alentours, le temps des nouveaux alliés est désormais compté.

Lorsqu’ils arrivent au château, ils sont accueillis par des Français d’abord heureux de ce secours inespéré mais rapidement déçus par le faible nombre de soldats, une trentaine d'hommes seulement a pu venir. Malgré ce désarroi, Lee et Gangl, ainsi que le SS Schrader décident d’organiser la défense du château. Ils mettent en place un périmètre de sécurité autour du pont avec des barbelés et répartissent les défenseurs entre la cour principale et l’arrière-cour du château qui fait face sur trois côtés à la forêt. Besotten Jenny est placé à l’entrée du château pour protéger la voie d'accès principale, bloquer l’entrée et appuyer les défenseurs avec son canon et ses trois mitrailleuses lourdes.

 

La bataille

Le 5 mai, l’aube n’est même pas levée que le château est attaqué par des éclaireurs de la Waffen-SS appartenant à la 17e division dite « Götz von Berlichingen ». Des tirs de fusils et de mitrailleuses pleuvent sur les occupants qui répliquent tant bien que mal aux assauts. Ces échanges, relativement assez courts, servent aux SS pour juger les défenses avant le véritable assaut. Josef Gangl envoie un message au chef de la résistance de Wörgl, Alois Mayer, pour lui envoyer des renforts. Seuls 3 hommes, deux soldats et un résistant, quittent la ville et atteignent Itter.

Plan du chateau d itter 2

À 8 heures du matin, entre 100 et 150 Waffen-SS encerclent le château d’Itter. Grâce à leur reconnaissance, les assaillants ont découvert que leurs ennemis ne possèdent pas d’armement lourd à proprement parler. Pour appuyer leurs assauts, ils positionnent deux canons anti-aériens de 20 mm et 2 canons de 88 mm. En plus de leurs armes d’assaut : des fusils, des pistolets mitrailleurs MP40 et des fusils d’assaut STG-44, ils ont le renfort de plusieurs mitrailleuses MG-42, redoutables pour leur tir nourri et le son qu’elles produisent sur le moral.

Un premier assaut de sapeurs contre les barbelés est déjoué mais l’incroyable se produit lorsqu’un des soldats de Gangl fuit le château et part dans la forêt. Le moral chute car les occupants craignent qu’il ne prévienne leurs ennemis de leur système de défense. Gangl parvient à leur montrer sa loyauté et celle de ses hommes et tout le monde se remet en position.

Peu de temps après, le château est secoué par une volet d’obus de 20 mm puis par une salve de 88 mm qui vient trouer les murs et fenêtres du dernier étage de la tour, projetant des débris dans tout l’édifice et faisant trembler les fondations. Les échanges de tirs reprennent dans la foulée. Les défenseurs maintiennent les SS à l’écart des murs et le char M4 tient en respect toute tentative de percée. Mais Besotten Jenny est finalement touchée par un obus de 88 mm et l’équipage doit sortir avant qu’elle ne soit touchée une second fois et parte en fumée. À peine le conducteur sorti, un nouvel obus touche le char du capitaine Lee et le détruit. Les Américains doivent se replier.

Bataille du chateau d itterLes SS maintiennent la pression sur les défenseurs et pour les aider certains prisonniers prennent les armes. Faute d’entraînement militaire, ces renforts se mettent inutilement sous le feu ennemi. Paul Reynaud est même en grand danger et Josef Gangl, qui le voit du coin de l’œil, se précipite pour aller le mettre à couvert. Alors qu’il se lève et court vers l’ancien premier ministre, il est mortellement touché par une balle de sniper et s’écroule sur le sol.

Les défenseurs ne peuvent plus tenir et au début de l’après-midi décident de se replier sur le donjon. Lee se retire un instant des combats pour trouver le téléphone du château. Il appelle à l’aide toutes les garnisons américaines voisines. Il reçoit une réponse du lieutenant John T. Kramers qui commande un détachement de la 103e division d’infanterie, celle alertée par Čučković et stationnée pour l’heure à Wörgl. Il est ensuite rejoint par le lieutenant-colonel Marvin J. Coyle commandant le 2nd bataillon du 142e régiment d’infanterie, accompagné de quelques chars. Kramers a tout juste le temps d’affirmer à Lee que des renforts sont en chemin avant que la connexion ne saute. Illustration chateau d itter ross veeber

Au château, les munitions sont presque à sec. C’est alors que le champion de tennis Jean Borotra décide de se porter volontaire pour aller chercher de l’aide. Malgré les avertissements des Américains et Allemands, il se déguise en paysan autrichien, parvient à se frayer un chemin à travers les défenses SS et réussit à rejoindre la colonne américaine. Il est miraculeusement reconnu par un soldat d’origine canadienne, René Levesque, et indique la route aux Américains en échange d’un uniforme et d’une arme.

Alors que les combats font toujours rage à Itter, les défenseurs sont résolus à se battre jusqu’au bout et commencent à sortir baïonnettes et tout ce qui peut servir d'arme. Soudain, aux alentours de 15-16 heures, des coups de feu se font entendre dans le dos des SS, depuis le village d’Itter. Les renforts sont là, mené par Boche Buster du lieutenant Holbrook. Les Waffen-SS sont alors sous le feu des Américains et de leurs charrs qui les font fuir dans la forêt. Ces renforts font près d’une centaine de prisonniers et mettent fin à la bataille du château d’Itter.

 

Conclusion et conséquences de la bataille

Parmi les pertes des SS, aucun rapport ne permet d’estimer approximativement le nombre de mort, seulement une centaine de prisonniers. Chez les défenseurs, il n’y eut qu’un mort, Josef Gangl, et quatre blessés légers. Avec le soutien des Américains, les prisonniers français sont rapidement transportés en lieu sûr et arrivent sains et saufs en France quelques jours plus tard. Itter était l’une des dernières poches de résistance des nazis car trois jours plus tard, l’amiral Karl Dönitz, successeur d’Hitler, fait signer l’acte de reddition du Reich. La Seconde Guerre mondiale prend alors fin.

Maxime weygand quittant itter

Maxime Weygand et sa famille quittant le château après la bataille ©AFP

Malgré l’aspect extraordinaire de la bataille, celle-ci n’est pas entré dans les livres d’histoire, malgré le fait que de grands personnages y ont pris part. Le château d’Itter tombe dans l’oubli, enfin, presque. Pour son implication, le major Josef Gangl est nommé héros de la nation autrichienne et une rue de Wörgl porte son nom. De son côté, le capitaine Lee termine la guerre sans grande renommée. De retour en Amérique il enchaîne les emplois, notamment dans le sport, et tombe dans l’alcool. Il meurt finalement en 1973, à 54 ans, sans doute d’une maladie causée par son alcoolisme.

En 2013, Stephen Harding publie The Last Battle: When U.S. and German Soldiers Joined Forces in the Waning Hours of World War II in Europe (traduit l’année suivant en français : La dernière bataille). Il est l’une des rares sources à parler de ce qu’il s’est passé au château d’Itter et demeure une référence. Depuis quelques années, cette histoire gagne tout de même en notoriété avec des vidéos publiées sur YouTube qui racontent comment ces événements se sont déroulés et ont permis à Harding de parler de la « bataille la plus étrange » (The Strangest battle of WWII).de la Seconde Guerre mondiale. En 2016, le groupe de métal suédois Sabaton décide de reprendre l'histoire de la bataille du château d'Itter dans The Last Battle dans son album The Last Stand.

 

Publié par Adrien RASATA le 22/12/2022

Sources

Articles internet :

Pages Wikipédia :

Vidéos YouTube :

  • Castle Itter : When America and Germany Fought Side by Side in WWII par la chaîne Geographics, mise en ligne le 26 novembre 2019 [en ligne] [visionnée le 21/12/2022] Disponible sur : https://youtu.be/7p3b0VBXKOk
  • Le château d’Itter, l’improbable alliance par la chaîne War&Guns, mise en ligne le 3 janvier 2021 [en ligne] [visionnée le 21/12/2022] Disponible sur : https://youtu.be/c99nODNlojY
  • The Battle of Castle Itter: When the US and Germany Fought Together in WW2 par la chaîne Dark Docs, mise en ligne le 25 mars 2019 [en ligne] [visionnée le 21/12/2022] Disponible sur : https://youtu.be/IRx7KkrT1QU
  • USA + Allemands VS Nazis : Bataille la plus étrange de la 2nd Guerre mondiale – HDG #13 par la chaîne Mamytwink, mise en ligne le 16 juillet 2019 [en ligne] [visionnée le 16/12/2022]. Disponible sur : https://youtu.be/oAzaKU9YR2I
  • When Americans and Wehrmacht allied against the SS – Castle Itter 1945 par la chaîne Kings and Generals, mise en ligne le 20 novembre 2021 [en ligne] [visionnée le 16/12/2022] Disponible sur : https://youtu.be/qpd0DDvXwiw
  • WEHRMACHT vs SS – Les Chroniques Historiques par la chaîne Les Chroniques Historiques, mise en ligne le 21 janvier 2019 [en ligne] [visionnée le 16/12/2022] Disponible sur : https://youtu.be/KpdadCXk3ns

Crédits images :

  1. Illustration de la bataille du château d’Itter par Ross Veebel. Disponible sur : https://rossveebel.artstation.com/projects/r1vkE
  2. Photographie du château d’Itter avant la bataille. Source inconnue. Disponible sur : https://theunravel.com.au/the-battle-for-schloss-itter
  3. Photographie des prisonniers français du château d’Itter issue du manuel de jeu Castle Itter par David Thompson. Disponible sur : file:///C:/Users/user/Downloads/Companion_medium_res.pdf
  4. Portrait de Josef Gangl. Source et date inconnues ©Wikicommons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Josef_Gangl.jpg
  5. Portrait du capitaine John C. « Jack » Lee. Source et date inconnue. Disponible sur : https://i.imgur.com/fLb0z1w.jpg
  6. Plan du château d’Itter, illustration issue du manuel Castle Itter par David Thompson. Disponible sur : file:///C:/Users/user/Downloads/Companion_medium_res.pdf
  7. Image d’une des façades du donjon du château d’Itter prise après la bataille. Source inconnue. Disponible sur : https://www.bbc.com/news/world-europe-32622651
  8. Illustration de la bataille du château d’Itter par Ross Veebel. Disponible sur : https://rossveebel.artstation.com/projects/r1vkE
  9. Le général Maxime Weygand quittant le château avec sa femme après la bataille. ©AFP Disponible sur : https://www.bbc.com/news/world-europe-32622651

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