La tombe du soldat inconnu
La Grande Guerre a laissé de nombreuses cicatrices en France, sur la terre mais aussi sur les hommes. Certains ont même disparu de l’histoire. Les obus et les balles ont fait disparaître leur nom. Sur plus d’un million de victimes en France, 350 000 ont perdu le leur. Ce sont des soldats inconnus. Ils ne sont cependant pas oubliés. En 1920, une tombe en leur honneur vient désormais habiter sous l’Arc de triomphe à Paris. Une flamme éternelle brûle pour que la France tout entière se rappelle des hommes qui ont payé le prix ultime pour leur pays et leur famille.
Tombe du soldat inconnu à Paris où l'on retrouve la dalle et la flamme sacrées.
Une mise à l'honneur longue à mettre en place
Le choix d’inhumer un soldat inconnu n’allait pas de soi. L’idée est née grâce au président du Souvenir français de Rennes, François Simon, qui souhaitait mettre en avant ceux que les hasards de la guerre ont privé d’identité et parfois de sépulture. En 1918, l’idée est reprise par le député Maurice Manoury qui veut en faire un projet de loi et propose le débat à la Chambre des Députés. La presse entre également en scène à partir de cette année-là.
En 1919, la fin de la guerre renforce l’idée qu’il faut créer un monument pour tous les morts tombés au combat. La France a en effet perdu plus de 1,4 million d’hommes et 350 000 n’ont pas pu être identifiés ou sont disparus. Lors du défilé du 14 juillet, un immense cénotaphe (monument funéraire sans corps) se trouve au milieu des soldats qui traversent l’Arc de triomphe. Le débat est en outre relancé par les Britanniques qui, en septembre 1919, prévoient eux-aussi de créer une cérémonie en l’honneur d’un soldat inconnu pour novembre 1920. Pour ne pas perdre la paternité d’un tel événement, les débats à la Chambre des Députés s’accélèrent et aboutissent à un projet de monument de « commémoration et à la gloire des Morts pour la France au cours de la Grande Guerre », voté en octobre.
Défilé militaire du 14 juillet 1919 sur les Champs Elysées. On y voit l'Arc de triomphe ainsi que le cénotaphe pour les soldats morts pour la France.
Rue des Archives/Rue des Archives/Tallandier ©LeFigaro
Bien que le choix d’inhumer un soldat inconnu est validé, il n’y a pas de consensus pour savoir où. La Chambre des Députés est divisée entre la gauche qui veut que ce soldat intègre le Panthéon, lieu où reposent les « grands hommes » de France, et la droite qui se refuse à utiliser un symbole révolutionnaire. Elle préfère l’Arc de triomphe, symbole davantage militaire pour un homme du commun censé représenter toute la France. Les débats durent des mois et ce n’est que le 8 novembre que les députés s’accordent sur l’Arc de triomphe. Un compromis est cependant trouvé. Il se trouve que 1920, c’est aussi le 50e anniversaire de la IIIe République et pour l’occasion, le gouvernement organise le transfert, ou translation, du cœur de Léon Gambetta, grand homme des débuts de la République, de Nice vers le Panthéon. Ainsi, le Panthéon sera bien utilisé pendant la cérémonie mais uniquement comme étape dans un convoi commun entre le soldat inconnu et le cœur de Gambetta.
Le choix du soldat inconnu
Pour ce qui est de choisir le soldat en question, il faut que ce choix soit hautement symbolique et pour cela, il a été décrété qu’il serait fait à Verdun, l’un des fronts les plus importants de la guerre, le 9 novembre. Dans la citadelle, au sein d’une casemate transformée en chapelle ardente, neuf corps ont été ramenés des neufs principaux secteurs de combat. Toutefois, leur nombre passe à 8 quelques temps avant la cérémonie car les restes de l’un des corps ne permettaient pas de savoir s’il s’agissait d’un Français métropolitain ou bien d’un soldat colonial. Or, à l’époque, il est inconcevable qu’un « colonial » représente la France. Le cercueil est donc écarté. Pour les huit qui restent, tout est fait pour que l’identité des morts soit impossible à déterminer. Les cercueils sont recouverts d’un drap blanc sur lequel est posé le drapeau français. Ils sont d’autre part fréquemment intervertis. La chapelle ardente est gardée par une compagnie du 132e régiment d’infanterie et c’est au sein de ce régiment qu’est choisi le jeune caporal Auguste Thin, seulement âgé de 21 ans et plus jeune soldat de la compagnie. Ce dernier est un engagé volontaire de la classe 1919 et pupille de la Nation. La cérémonie est présidée par André Maginot, alors ministre des Pensions. Elle est extrêmement solennelle et Auguste Thin comprend la pression qui repose sur ses épaules. Il réalise un premier tour des huit cercueils puis, lors de son second, s’arrête devant l’un d’eux, le 6e qu’il rencontre, et y dépose un bouquet d’œillets rouges et blancs. Plus tard, il justifiera son choix comme ceci :

« J’ai déposé mon bouquet sur le 6e cercueil, car j’ai pensé additionner les chiffres de mon régiment : le 132 et c’est également au 6e corps de l’armée que j’appartiens. ».
Auguste Thin
Une fois le choix du soldat inconnu réalisé, ce dernier est transporté à Paris. Auguste Thin et les soldats gardant la chapelle ardente lèvent le 6e cercueil, le mettent sur leur épaule et le transportent à l’extérieur de la citadelle. Il est ensuite mis sur l’affut d’un canon et escorté jusqu’à la gare pour être amené en train jusqu’à Paris, le tout sous les yeux des habitants de Verdun. Le corps est ensuite emmené dans une nouvelle chapelle ardente cette fois situé place Denfert-Rochereau, où il est rejoint par le cœur de Gambetta. Pour ce qui est des autres, ils vont être enterrés le 11 novembre au cimentière militaire du Faubourg-Pavé, qui s’appelle depuis le « Carré des sept inconnus ». Pour son choix, Augustin Thin reçoit la Légion d’honneur des mains du président François Mitterrand en 1982. (Pour ceux qui visiteraient la Citadelle souterraine de Verdun, une visite en réalité virtuelle vous propose de revivre le choix d'Augustin Thin.)
Auguste Thin et André Maginot devant le cercueil du soldat inconnu dans la citadelle de Verdun
Cérémonie d'inhumation
Malgré les préparatifs, l’Arc de Triomphe n’est pas prêt pour devenir le lieu d’inhumation du soldat inconnu. Décision a été faite de réaliser le transport du corps jusqu’à l’Arc de triomphe le 11 novembre, toujours dans une volonté de ne pas se faire dépasser par le voisin britannique, mais il est emmené dans la salle des Palmes de l’Arc, transformée pour l’occasion en nouvelle chapelle ardente jusqu’à nouvel ordre. Le long du trajet, une foule immense est rassemblée. Elle comprend toutes les mères, les pères, les enfants et les compagnes qui pensent y trouver celui qu’ils ont perdu durant la guerre. La nuit venue, l’Arc de triomphe est illuminé par cinquante projecteurs.
Transport du corps du soldat inconnu sur un canon au niveau de l'Arc de triomphe le 11 novembre 1920
Il faut attendre le 28 janvier 1921 pour que l’inhumation ait lieu. Le sol sous le monument était extrêmement dur, les travaux ont été laborieux. La cérémonie est dirigée par le président de la République, Alexandre Millerand, et sont présents les grands noms civils et militaires de l’époque comme les maréchaux Foch, Pétain et Joffre, ainsi que des personnalités étrangères comme Henri Jaspar, ministre des Affaires étrangères belge et David Llyod George, Premier ministre britannique. Pour l’occasion, une famille fictive est constituée pour faire figurer toutes les victimes de la guerre : un père, une mère, une veuve et un orphelin.
Le cercueil est mis en terre et l’on peut entendre le ministre de la Guerre Louis Barthou prononcé un discours poignant, rempli d’émotions et de larmes car ce dernier a perdu un fils pendant la guerre. « Au nom de la France, pieusement reconnaissante et unanime, je salue le Soldat Inconnu pour elle » et termine par « Vive la France ! ». Une fois le cercueil au fond de la sépulture, on y dépose un drapeau ainsi que les trois grandes distinctions militaires : la Médaille militaire, la Croix de Guerre et la Légion d’honneur. Il est ensuite recouvert par une dalle de granit où l’on peut lire : « Ici repose un soldat français mort pour la France. 1914-1918 ». Elle est depuis appelée la « dalle sacrée » par les soldats. Une fois celle-ci posée, elle a aussi fermé le monument a tout passage d’armée. Si jusqu’à présent les soldats défilés à travers l’Arc de triomphe, depuis, ils feront le tour, marquant ainsi le respect de la tombe et de son image de sanctuaire qu’elle a acquise.
Inhumation du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe le 28 janvier 1921
Cependant, la tombe de 1921 n’est pas celle que l’on connaît aujourd’hui. En effet, elle est aujourd’hui agrémentée d’une flamme, la « flamme du souvenir », rajoutée en 1923. Elle résulte d’une volonté portée par une partie du monde combattant, soldats et vétérans, de mettre en valeur une tombe qui passait trop inaperçue et était bien seule. Le projet d’une flamme éternelle, souvenir d’un passé qui ne doit pas s’oublier, est porté pour la première fois par le président du Conseil général de la Seine Augustin Beaud qui le présente au gouverneur militaire de Paris, le général Henri Gouraud qui l’accepte. Le réceptacle de la flamme est imaginé par l’architecte Henri Favier qui loge celle-ci dans une gueule de canon, forgée par le ferronnier Edgar Brandt, logée dans un grand bouclier de bronze et entourée de 25 épées. La gueule de canon est cerclée d’une bague qui vient raviver la flamme en libérant du gaz. Elle est allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 à 18h00 par André Maginot, devenu ministre de la Guerre et accompagné par le général Gouraud, avec un glaive en bronze, encore utilisé depuis par les présidents de la République.
Mémoire de l'homme et du lieu
Depuis son allumage en 1923, la flamme n’a pas cessé d’être ravivée. À l’initiative de l’ancien combattant Jacques Péricard, il est décidé que tous les jours, à 18h30, la flamme serait ravivée afin que le souvenir ne s’éteigne jamais avec elle. Si au départ ce sont des anciens combattants qui obtiennent cette responsabilité, elle passe petit à petit dans le domaine civil et sous celle de la Garde républicaine. Un Comité de la Flamme prend en charge le rallumage. Il est renforcé en 1925 par l’association La Flamme sous l’Arc de triomphe. Il n’y a pas eu un seul jour où les Français ont manqué à leur devoir, même durant l’Occupation allemande entre 1940 et 1944.
Chaque soir, des soldats mais aussi des civils, adultes comme enfants, ravivent la flamme. Les 8 mai et 11 novembre, journées commémoratives, le chef de l’État vient déposer une gerbe de fleurs sur la tombe et déplace la bague avec un glaive spécifique. Il peut être accompagné d’une personnalité étrangère pour l’occasion comme le roi Charles III du Royaume-Uni en 2023.
Ravivage de la flamme par le président Emmanuel Macron le 8 mai 2023 - AFP
Cérémonie du 11 novembre 2023 sous l'Arc de triomphe. Pour l'occasion, la tombe du soldat inconnu est recouverte de fleurs et les honneurs militaires sont rendus. ©SNEMM
Le soldat inconnu se veut un symbole universel qui rappelle certes en premier lieu le souvenir éternel des soldats tombés durant la Grande Guerre mais aussi celui de ceux tombés après, durant la Seconde Guerre mondiale, en Indochine, en Algérie ou au Sahel pour les derniers.
Ce principe du soldat inconnu est né en France mais il est aussi présent dans la plupart des États qui ont participé à la guerre comme en Allemagne, au Portugal, en Russie, en Bulgarie, aux Etats-Unis et bien d’autres encore.
Le souvenir du soldat inconnu sert enfin d’enseignement aux générations qui suivent. Il met en avant la barbarie de la guerre, celle qui est capable d’aller jusqu’à faire oublier le nom d’un homme, de le détruire pour qu’il ne reste rien de lui. Le soldat inconnu c’est aussi le souvenir de la destruction des terres et des cultures, les ravages qui accompagnent chaque champ de bataille, les déplacés et les disparus, ceux qui sont tombés et ceux qui sont restés et les pleurent. Se rappeler et tout faire pour que tout ceci ne se reproduise pas est un acte citoyen, un devoir que chacun a en lui.
Publié par Adrien RASATA le 11/11/2024
Sources
Ouvrages et articles :
• Bande, A. (2020). « Pourquoi on a panthéonisé le cœur de Gambetta ». lhistoire.fr. L’Histoire. n°470, pp18-19. [en ligne] Consulté le 9 novembre 2024, à l’adresse https://www.lhistoire.fr/pourquoi-on-a-panthéonisé-le-coeur-de-gambetta
• Becker, A. (2003). « Aux morts, la patrie reconnaissante ». L’Histoire, Collection 21, lhistoire.fr, [en ligne] Consulté le 9 novembre 2024, à l’adresse https://www.lhistoire.fr/aux-morts-la-patrie-reconnaissante
Articles internet :
• Centre des monuments nationaux. (s. d.). Le Soldat inconnu. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.paris-arc-de-triomphe.fr/decouvrir/le-soldat-inconnu
• Chemins de mémoire. (2000). Le Soldat Inconnu | Chemins de mémoire. Chemins de Mémoire. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-soldat-inconnu
• Citadelle de Verdun. (2021, 1 juillet). LE CHOIX DU SOLDAT INCONNU | Citadelle de Verdun. Citadelle de Verdun |. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.citadelle-souterraine-verdun.fr/histoire/le-choix-du-soldat-inconnu/
• Guinet, C. (2022, 10 novembre). Qui est le soldat inconnu ? Geo.fr. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024 à l’adresse https://www.geo.fr/histoire/premiere-guerre-mondiale-14-18-qui-est-le-soldat-inconnu-158634
• Hernandez, N. (2020, 11 novembre). Depuis cent ans, le Soldat inconnu repose sous l’Arc de Triomphe. France Inter. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.radiofrance.fr/franceinter/depuis-cent-ans-le-soldat-inconnu-repose-sous-l-arc-de-triomphe-8817906
• J’aime mon patrimoine. (s. d.). Histoire du Soldat inconnu enterré sous l’Arc de Triomphe | J’aime mon patrimoine. J’aime Mon Patrimoine. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.jaimemonpatrimoine.fr/fr/module/81/878/le-soldat-inconnu-
• La Flamme sous l’Arc de triomphe. (s. d.). Le tombeau du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe. La Flamme Sous L’Arc de Triomphe. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.laflammesouslarcdetriomphe.org/arc-de-triomphe/le-tombeau-du-soldat-inconnu
• Nicolas Beaupré , « 1920 : le soldat inconnu et les enjeux mémoriels », Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe [en ligne], ISSN 2677-6588, mis en ligne le 30/05/24 , consulté le 09/11/2024. Permalien : https://ehne.fr/fr/node/22320
Articles de presse :
• Trouillard, S. (2020, 11 novembre). Les 100 ans du Soldat inconnu : « L’enfant de tout un peuple en deuil » . France 24. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://www.france24.com/fr/france/20201111-les-100-ans-du-soldat-inconnu-l-enfant-de-tout-un-peuple-en-deuil
Article Wikipédia :
• Contributeurs aux projets Wikimedia. (2024b, septembre 18). Tombe du Soldat inconnu (France). Wikipédia. [en ligne] Consulté le 11 novembre 2024, à l’adresse https://fr.wikipedia.org/wiki/Tombe_du_Soldat_inconnu_(France)
Vidéos YouTube :
• L’IDENTITE DU SOLDAT INCONNU, par la chaîne La Folle Histoire, mise en ligne le 23 décembre 2018 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/ULuDTrN0hTI
• La flamme du soldat inconnu a 100 ans : un général raconte son histoire, par la chaîne Le Figaro, mise en ligne le 11 novembre 2023 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/w_9V0vHxLO8
• La Tombe du Soldat inconnu, par la chaîne Le Centre des monuments nationaux, mise en ligne le 15 mars 2021 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/_9tvLxl6ru8 i
• Le soldat inconnu – Visites privées, par la chaîne Visites Privées, mise en ligne le 14 novembre 2016 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/gEMg1wZHw-o
• Inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe, par la chaîne Le Centre des monuments nationaux, mise en ligne le 20 janvier 2021 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/JV2YlKetWZc
• Qui est le soldat inconnu ? Centenaire de l’Armistice de 1918, par la chaîne FRANCE 24, mise en ligne le 11 novembre 2018 [en ligne] [visionnée le 07/11/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/tp9SelaqHFg
1) Tombe du soldat inconnu sous l’Arc de triomphe à Paris. Wikimédia commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Paris_-_Arc_de_triomphe_de_l'Etoile_(46266261555).jpg
2) Défilé militaire du 14 juillet 1919 sur les Champs Elysées. On y voit l'Arc de triomphe ainsi que le cénotaphe pour les soldats morts pour la France. Rue des Archives/Rue des Archives/Tallandier ©LeFigaro. Disponible sur :
https://www.lefigaro.fr/histoire/archives/2015/07/13/26010-20150713ARTFIG00220-le-defile-du-14-juillet-1919-le-sacre-de-la-victoire.php
3) 10-11-20, Verdun, la chapelle ardente des 8 [soldats] inconnus [dans la citadelle] : [photographie de presse] / [Agence Rol]. ©Gallica. Disponible sur : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53041915v.r=.langEN
4) Le soldat Thin, qui vient de désigner le cercueil du soldat inconnu, à côté du ministre Maginot. 10 novembre 1920. Agence de presse Meurisse, Paris. 1920. négatif sur verre, 5 x 7 po (13 x 18 cm). BNF, Paris. Disponible sur : https://vergue.com/post/125/Auguste-Thin-et-le-soldat-inconnu-1920
5) Transport du corps du soldat inconnu sur un canon au niveau de l'Arc de triomphe le 11 novembre 1920. Auteur et source inconnus. Disponible sur : https://www.unrp-sections.com/2021/02/18/les-100-ans-de-linhumation-solennelle-du-soldat-inconnu-sous-larc-de-triomphe/
6) L’inhumation du Soldat inconnu sous l’Arc de Triomphe s’est déroulée le 28 janvier 1921. Photo l’Est Républicain. Disponible sur : https://www.estrepublicain.fr/societe/2021/01/25/il-y-a-cent-ans-le-soldat-inconnu-choisi-a-verdun-est-inhume-a-paris-ocuh
7) Le président Emmanuel Macron allume la flamme sur la tombe du soldat inconnu lors de la cérémonie du 8 mai. – AFP. Disponible sur : https://www.paris-normandie.fr/id411902/article/2023-05-08/comment-ete-choisi-le-soldat-inconnu-enterre-sous-larc-de-triomphe
8) Cérémonie du 11 novembre 2023 sous l'Arc de triomphe. Pour l'occasion, la tombe du soldat inconnu est recouverte de fleurs et les honneurs militaires sont rendus. ©SNEMM. Disponible sur : https://www.snemm.fr/articles/132455-ceremonie-du-11-novembre-a-l-arc-de-triomphe
Ajouter un commentaire