Bataille de Salamine (480 av J.C)
Lorsque l’on parle des guerres médiques entre les Grecs et les Perses, trois batailles viennent très souvent à l’esprit des historiens et des amateurs : Marathon, les Thermopyles et Salamine. Là où les deux premières sont des affrontements terrestres, la troisième est une bataille navale. Elle est entrée dans l’histoire comme une victoire grecque réussie grâce à une utilisation parfaite de l’environnement. Face à une flotte gigantesque dirigée par le Grand roi perse Xerxès, le stratégique Thémistocle utilise un détroit pour rendre inopérant le poids du nombre. Bien qu’ayant eu lieu il y a près de 2 500 ans, Salamine garde encore cette aura mystique autour de son déroulement, mis à l’écran, dernièrement, dans le film 300 : la naissance d’un empire.

Illustration de la bataille de Salamine par ©Peter Dennis
La menace perse
Au début du Ve siècle avant notre ère, la Perse et la Grèce sont de grandes rivales dans la Méditerranée orientale. La Perse était alors l’empire le plus puissant du Moyen-Orient. Elle avait conquis de nombreux peuples et tenait une place importante dans l’est de la mer Égée. Après la participation de cités grecques, Athènes et Érétrie, à une révolte interne à l’empire, dans les années 490 av J.C, la Perse tourne son regard vers l’occident. Pour cela, elle lance une première tentative d’invasion en 490 av J.C, la première guerre médique, qui se solde par une défaite à la bataille de Marathon. Le roi d’alors, Darius Ier, enrage et prépare une nouvelle invasion. Sa mort en 486 av J.C. n’altère en rien les préparatifs, poursuivis par son fils Xerxès Ier. Il met sur pied une immense armée et construit une flotte tout aussi gigantesque, sans doute plusieurs dizaines voire milliers de navires. Le père de l’histoire, Hérodote, parle quant à lui de millions d’hommes, sans doute pour grandir les chiffres afin de mettre en valeur le courage des Grecs, ses compatriotes.

Le roi Xerxès faisant traverser le détroit de l'Héllespont à son armée. Pour cela, il fit construire un immense pont flottant à partir de ses galères.
De l’autre côté de la mer, les Grecs sentent que la menace est pour bientôt. Les Athéniens, vainqueurs de Marathon, s’enorgueillissent de leur succès mais comprennent aussi que ce n’est pas avec une seule bataille que l’on vainc un empire titanesque. En 482 av J.C., sur l’initiative de l’archonte, un haut magistrat, Thémistocle, les Athéniens mettent sur pied une flotte de guerre. Cependant, il lui manque les hommes pour constituer une véritable force militaire. Athènes fait alors le choix de créer une alliance des cités grecques pour repousser l’envahisseur. Ce conseil se réunit à Corinthe et, en 481 av J.C., reçoit un ultimatum de Xerxès. Il promet de les épargner en échange d’un don « de terre et d’eau ». Une promesse qui cache, pour les Grecs, une servitude et une destruction des Grecs pour se venger de la guerre précédente.
Malgré leurs divergences, les Grecs s’unissent. Ils créent un premier contingent de 10 000 hoplites à l’été 480 av J.C., censés garder les terres du nord, dans la vallée thessalienne de Tempée. Trop peu nombreux, et après avoir reçu l’information qu’il existait de nombreux passages pour contourner la zone, les Grecs se retirent au sud. Une nouvelle force est alors réunie et prend la direction du passage des Portes Chaudes, les Thermopyles, l’un des rares passages permettant d’entrée en Grèce. 8 000 hommes y sont envoyés, dont 300 membres de la garde royale du roi spartiate Léonidas. À cela, Thémistocle fait état de la présence d’une importante flotte ennemie venue en soutien. Selon les estimations des historiens, il est probable que les Perses aient réussi à construire plus d’un millier de navires. Le nombre de 1207 est fréquemment mentionné, avec des navires perses, phéniciens mais aussi grecs comme ceux de Carie, notamment commandés par la reine tyranne Artémise d’Halicarnasse. Pour éviter un débordement par la mer, Thémistocle se propose comme commandant en chef pour mener la marine grecque jusqu’au cap Artémision afin de bloquer le passage et protéger les hommes des Thermopyles. Cependant, les autres Grecs, menés notamment par Eurybiade de Sparte, refusent qu’ils soient le seul chef. Ils ne veulent pas d’un Athénien. Un compromis est trouvé. Eurybiade est nommé généralissime de l’expédition et Thémistocle le général en second, même si, dans les faits, il est le chef d’orchestre de la flotte alliée.

Buste attribué à Thémistocle, sculpté par Evald Hansen, XIXe siècle
La fuite des Grecs jusqu’à Salamine
Alors que la bataille des Thermopyles faisait rage, sur le cap Artémision, les Grecs font également preuve d’une grande adresse navale. La flotte perse, bien que toujours supérieure en nombre aux Grecs, avait subi de nombreux accidents sur le chemin, notamment une tempête près des côtes de Magnésie qui détruisit près de 400 navires. Le choix d’Artémision rendait, en outre, l’avantage numérique des Perses inefficace. Le cap est étroit et les navires grecs, plus petits, étaient idéaux pour combattre. Ainsi, pendant plusieurs jours, les Grecs tiennent tête à leurs ennemis, leur infligeant de terribles pertes. Ce n’est qu’après l’annonce de la mort de Léonidas que la flotte décide de battre en retraite vers le sud.
Débute alors un long voyage de retour vers le sud de la Grèce. Alors que la flotte se retire, les cités grecques qui avaient ouvertement défié Xerxès font évacuer leurs habitants vers le Péloponnèse. L’isthme de Corinthe est désigné comme dernier bastion de résistance. Étroit, il était idéal pour que les formations d’hoplites grecs. Athènes évacue également sa population mais, pour elle, sur l’île voisine de Salamine, dans le golfe Saronique. Vidée de ses habitants, la cité est pillée le 28 septembre 480 av J.C. Une infime partie de la population avait voulu rester et s’était réfugiée sur l’Acropole. Ils furent massacrés par les Perses et l’Acropole incendiée.

Plan de l'île de Salamine issu de l'Atlas du Voyage du Jeune Anacharsis en Grèce. Les Grecs s'installent dans le détroit orientale, entre la mer Saronique et le golfe d'Eleusis
Le plan audacieux de Thémistocle
Pour sauver ce qu’il reste d’Athènes et des alliés Grecs, Thémistocle et le commandant Adimante de Corinthe mettent sur pied un plan audacieux. Thémistocle avait pu observer lors de la bataille d’Artémision la supériorité des navires grecs lorsqu’ils sont dans un espace confiné. À l’inverse, les Perses sont de redoutables ennemis en mer ouverte. D’autant plus qu’ils sont aguerris au combat naval, bien plus que les Grecs.
Ainsi, contre l’avis d’Eurybiade et des autres Grecs qui préfèrent se retirer plus à l’ouest encore, Thémistocle et Adimante veulent utiliser la détroit de Salamine pour coincer la flotte perse et l’anéantir. Avec seulement 300 navires, les deux commandants sont confiants, face à une flotte qui, selon les estimations, fait plus du double voire le triple de ses forces. Par cette coalition de Grecs, on pouvait trouver une majorité d'Athéniens (200 trières) mais aussi des Corinthiens (40), des Eginètes (30), des Spartiates (20) ainsi que des cités plus modestes comme Hermione (3) ou Kea (2).

Plan de la bataille de Salamine ©Hatier, 2009
Pour combattre, les Grecs veulent pleinement utiliser les avantages qu’offrent les trières (parfois aussi appelée trirèmes), ces navires à rames, rangées sur trois hauteurs, d’où leur nom, et pouvant mesurer 40 mètres de long. Elles peuvent utiliser une ou plusieurs voiles, repliés et le ou les mats abaissés lors des phases de combat, et sont propulsées par 170 rameurs, entraînés, et capables de manœuvres extraordinaires pour l’époque comme un demi-tour en un temps record ou des zigzags. La force de la trière réside dans une tactique simple, l’éperonnage. Avec un bélier de bronze, elle fonce sur les flancs de ses ennemis ou dans sa poupe afin de rendre le navire inopérant. Il était aussi courant de chercher à briser les rames de son adversaire. Dans le cas d’un abordage, les trières pouvaient compter sur l’emploi d’une dizaine d’hoplites, lourdement armés, accompagnés de quatre archers. En face, les navires perses sont plus grands, souvent propulsés par une voile mais plus lourdement armés avec une quinzaine de soldats, eux, plus légèrement armés par rapport aux hoplites.

Illustration anonyme montrant une bataille navale avec une trière grecque. Image attribuée aux batailles de Lade ou de Cnidus (Ve ou IVe siècle av J.C.)
Ce plan d’attaque ne peut fonctionner que si Xerxès fait passer sa flotte par le détroit. Pour l’y inciter, Thémistocle envoie son serviteur, Sicinnos, transmettre une lettre au roi perse. Il l’informe de son désir de faire défection en échange de sa vie et annonce que les Grecs vont chercher à rejoindre l’isthme de Corinthe. Xerxès est ravi et engage son armée dans le passage. Il fait installer sa tente sur les pentes du mont Aigáleo, sur la partie continentale, et fait bloquer l’entrée sud du détroit. Il envoie une flotte faire le contour de l’île de Salamine mais elle n’arrivera pas à l’heure pour la bataille.
Un succès grec retentissant
Alors que les flammes d’Athènes brûlent encore au loin, Thémistocle ordonne à la flotte de se positionner dans le détroit. Pour utiliser pleinement la puissance de pénétration des trières, il place celles-ci en ligne, sur une longueur d’environ 140 trières, dans un angle oblique est-ouest. De plus, il veut utiliser la puissance des marées et des vents du matin, comme indiqués par des pêcheurs du coin, afin de déstabiliser les navires perses. Le courant et le vent devront créer un roulis permanent, ce qui empêchera les archers perses de décocher convenablement leurs flèches.

Illustration anonyme de la bataille de Salamine (parfois attribuée à la bataille de Sulci)
Le récit de la bataille de Salamine n’a pas survécu au temps. Ce que l’on sait cependant, c’est qu’elle a commencé par une charge des Perses. Les navires s’entrechoquent, les éperons brisent les coques, les rames éclatent et les hommes tombent à la mer. La bataille se transforme en une succession de combats d’abordage entre deux navires. Alors que les premières lignes combattent, une partie des réserves grecques contournent les Perses et viennent les frapper sur leurs arrières. Ce faisant, elles créent encore plus la panique. Les Perses n’arrivent pas à s’enfuir et des centaines d’hommes périssent. Artémise d’Halicarnasse, pourtant une excellente commandante navale, est contrainte à la fuite, n’hésitant pas à se frayer un passage en éperonnant des navires alliés.

Illustration aonyme de Xerxès depuis son trône sur les hauteurs, observant la bataille de Salamine
De son côté, Xerxès ne peut qu’assister, impuissant, à la défaite de sa flotte. Les navires grecs, plus petits, se sont bien avérés bien plus maniables et plus rapides que les siens. Depuis son perchoir, il comptait relever les noms des capitaines qui se démarquaient et ceux qui, au contraire, fuyaient. Lorsque certains arrivent près de lui pour plaider leur cause, affirmant que les Grecs leur sont bien supérieurs, ils sont escortés en dehors de la tente du roi et exécutés. Finalement, afin de préserver sa flotte, Xerxès ordonne la retraite. Si la grande majorité de ses navires parvient à s’échapper, en direction de Phalère, le roi perse en laisse derrière lui près de 200, certains flottant et d’autres reposant au fond des eaux. Les Grecs, quant à eux, finissent d’achever les survivants, ainsi qu’un détachement perse débarqué, censés faire ce même travail après une victoire perse, sur l’île de Psyttália, massacrés par le général Aristide le Juste. La victoire est totale. Avec seulement 40 navires de perdus, un chiffre toutefois conséquent, plus de 10 % de ses effectifs, Thémistocle a quand même mis à mal la suprématie de Xerxès.
Bien que la bataille ne mette pas fin à la seconde guerre médique, elle porte un coup dur au projet d’expansion du Grand roi perse. Cet échec le pousse, dépité, à quitter la Grèce avec le gros de ses forces. Il ne laisse sur place que l’armée terrestre, commandée par son beau-frère, le général Mardonios (ou Mardonius). Ce dernier est cependant défait et meurt au combat en 479 av J.C. à la bataille de Platée. Une nouvelle rencontre navale a lieu au cap Mycale la même année. Elle marque la fin officielle de la guerre et, de plus, la fin des prétentions perses sur la Grèce. Ces derniers participeront, malgré tout, indirectement aux conflits entre Grecs, notamment en soutenant, de manière tout à fait opportuniste, l’un ou l’autre camp de la guerre du Péloponnèse (431 – 404 av J.C.) où s’affrontent les Athéniens et les Spartiates.
L'entrée de la bataille dans la légende
De leur côté, les Grecs retrouvent la lumière du soleil après la défaite des Thermopyles. Tout comme pour Marathon, Salamine devient un mythe grec qui est alors instrumentalisé par Athènes qui se désigne comme la grande architecte de la victoire et porte Thémistocle au rang de héros. Si avec Marathon, les hoplites, l’élite de la société grecque, sont les grands vainqueurs, avec Salamine, ce sont les marins, le peuple des couches plus basses qui est mis en lumière. Cette victoire renforce le sentiment civique dans la cité, tout en favorisant la place des marins dans la vie civile et politique. En effet, Thémistocle, désormais l’homme fort d’Athènes, usent de la flotte comme argument pour construire un puissant empire maritime en mer Égée. En 478 av J.C., Athènes fonde la ligue de Délos, une alliance de cités clientes censées l’aide à protéger la région des Perses ou de ses rivales comme Sparte. Pour assurer leur domination sur les membres de la ligue, les Athéniens constituent une puissante flotte qui s’est avérée être presque invincible pendant près de 60 ans.

La bataille de Salamine par Wilhelm von Kaulbach (1868)
D’autre part, la bataille de Salamine entre aussi dans l’histoire, notamment dans la littérature après l’écriture de la pièce de théâtre Les Perses d’Eschyle, un Athénien qui a participé à la bataille. Il expose le point de vue de Xerxès, qui assiste, médusé, à la destruction de son armée. Dans un style propre à la tragédie grecque, la défaite perse est magnifiée par une intervention divine où les Grecs obtiennent la faveur des dieux comme Apollon. La bataille se fait ensuite une place dans les arts comme le tableau La bataille de Salamine (« Die Seeschlacht bei Salamis ») de Wilhelm von Kaulbach, peint en 1868. Salamine intègre le catalogue des batailles antiques devenues des symboles de l’art de la guerre. Une statue représentant la proue d’une trière où tirent des archers grecs est sculptée et placée à Salamine, regardant vers l’est où se trouvaient les Perses. Elle est, enfin, utilisée dans un argumentaire politique entre la civilisation des Grecs, censée représentée l’excellence des Européens, face à la sauvagerie des étrangers perses. Cette vision a refait surface en 2014 avec le film 300 : La naissance d’un empire, qui retrace la bataille, du point de vue très romancé du réalisateur Noam Murro, dans la droite lignée de 300 (2006) sur la bataille des Thermopyles. On y voit des Grecs rasés de près, musclés et prêts au combat, face à des Perses qui sont habillés avec des couleurs sombres, brutaux et désorganisés. Si les arts ont eu tendance à faire des guerres médiques des combats à la David contre Goliath, les défaites perses n’ont que peu de conséquences sur l’empire. Pire, elles restent des anecdotes là où elles deviennent le ciment de l’identité grecque classique.

Tombe des guerriers de Salamine. Elle fait face au détroit et à la Grèce continentale
Publié par Adrien RASATA, le 22/11/2025
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Sources
Articles internet :
- Cartwright, M. (2013, mai 05). Bataille de Salamine [Battle of Salamis]. (B. Étiève-Cartwright, Traducteur).World History Encyclopedia. Extrait de https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-337/bataille-de-salamine/
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Articles Wikipédia :
- Contributeurs aux projets Wikimedia. (2025t, octobre 4). Bataille de salamine. Wikipédia. [en ligne] Consulté le 21 novembre 2025, à l’adresse https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Salamine
Vidéos YouTube :
- BATAILLE DE SALAMINE. Série sur les guerres médiques (ep4), par la chaîne Ave Histoire, mise en ligne le7 décembre 2022 [en ligne] [visionnée le 21/11/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/da6sNjNcnXw
- Battle of Salamis 480 BC – A detailed account – The fight for Greece, par la chaîne HistoryMarche, mise en ligne le 3 décembre 2024 [en ligne] [visionnée le 21/11/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/-FH6OtMG5wg
- DOCUMENTAIRE : Seconde Guerre Médique – La Bataille de Salamine (-480), par la chaîne Iron Consul, mise en ligne le 4 novembre 2017 [en ligne] [visionnée le 21/11/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/rMwB0ECH-WY
- Salamis 480 BC : The Battle for Greece, par la chaîne Epic History, mise en ligne le 27 août 2021 [en ligne] [visionnée le 21/11/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/Hwz56hBW9KI
Crédits images :
- Illustration de la bataille de Salamine par Peter Dennis. Disponible sur : https://www.editionsvoilierrouge.com/cycle-des-batailles-navales-la-bataille-navale-de-salamine/
- Illustration anonyme montrant Xerxès traverser l’Hellespont. Disponible sur : https://greekcitytimes.com/2024/09/11/units-persian-army-of-xerxes/
- Buste attribué à Thémistocle, scupté par Evald Hansen, XIXe siècle. Licence Wikimedia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Illustrerad_Verldshistoria_band_I_Ill_116.png
- Plan de l'île de Salamine issu de l'Atlas du Voyage du Jeune Anacharsis en Grèce. Disponible sur : https://archive.org/details/AtlasDuVoyageDuJeuneAnacharsisEnGrece/Pl.%204%20-%20Plan%20du%20combat%20de%20Salamine.jpg
- Plan de la bataille de Salamine ©Hatier, 2009. Disponible sur : https://jferrand.over-blog.com/2016/09/et-aujourd-hui-22-septembre.html
- Illustration anonyme montrant une bataille navale avec une trière grecque. Disponible sur : https://www.vietnam.vn/fr/tran-hai-chien-khien-hy-lap-that-bai-tham-truoc-de-che-ba-tu
- Illustration anonyme de la bataille de Salamine. Disponible sur : https://www.vietnam.vn/fr/tran-hai-chien-khien-hy-lap-that-bai-tham-truoc-de-che-ba-tu
- Illustration aonyme de Xerxès depuis son trône sur les hauteurs, observant la bataille de Salamine. Disponible sur : https://es.pinterest.com/pin/989173505639836781/
- La bataille de Salamine par Wilhelm von Kaulbach (1868). Licence wikimedia commons. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Kaulbach,_Wilhelm_von_-_Die_Seeschlacht_bei_Salamis_-_1868_%28alt%29.JPG
- Tombe des guerriers de Salamine. Auteur inconnu. Disponible sur : https://institut-iliade.com/salamine-480-av-j-c-la-menace-perse-tenue-en-echec/
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