193 - L'année des cinq empereurs

En 193, la mort sans descendant de l’empereur Commode laisse l’Empire romain dans une période d’instabilité et de guerre civile. Tout comme cela avait été le cas après la mort de Néron en 68, une crise de succession a lieu, non pas avec quatre mais cinq empereurs qui revendiquent durant la même année le titre et le trône impérial. Cette année marque un changement profond du pouvoir à Rome et l’ascension d’une nouvelle dynastie qui marque le commencement de ce que les historiens ont nommé la « crise du IIIe siècle ».

Aurei des cinq empereurs

Aurei (singulier aureus), pièces d'or, représentant les cinq empereurs : Pertinax, Didius Julians, Septime Sévère, Clodius Albinus et Pescennius Niger

 

La fin de l’empereur Commode

La dynastie des Antonins (96 – 192) est souvent vue par les chroniqueurs latins comme une grande dynastie qui a fait croître la gloire de Rome. Les premiers empereurs sont mêmes qualifiés des « Cinq bons empereurs », notamment Antonin le Pieux dont la dynastie prend le nom. Cependant, le règne de Commode (180 – 192) est loin des standards qu’ont instauré ses prédécesseurs. Sa cruauté et ses frasques l’ont fait haïr du Sénat. Populaire auprès du peuple, qu’il amuse par des fêtes et des jeux réguliers, ainsi que de la garde prétorienne, à qui il donne une grande latitude d’action, pour la classe politique, c’en est trop. Finalement, le 31 décembre 192, Commode est assassiné dans son palais par son masseur. Le complot, organisé par le préfet du prétoire Laetus, la sœur de l’empereur Marcia et son chambellan Eclectus, met ainsi fin à la dynastie des Antonins mais ouvre aussi une période de perturbations et de troubles politiques car Commode n’avait pas d’enfant ni d’héritier désigné.

 

Mort de commode par fernand pelez

Mort de l'empereur Commode par Fernand Pelez, 1879 ©Petit Palais

 

Pertinax, le successeur mal aimé

À peine l’assassinat de Commode confirmé, un successeur est désigné en la personne de Pertinax (buste ci-contre), alors préfet de la cité de Rome (équivalent de maire). Il est emmené au camp des prétoriens où il est acclamé comme nouvel empereur. Le lendemain, c’est au tour du Sénat de ratifier la succession.


Pertinax n’est pas un parvenu. C’est un ancien gouverneur et chef militaire qui a combattu sur de nombreux fronts sous le règne du père de Commode, Marc Aurèle, par exemple entre 161-166 contre les Parthes. C’est aussi un habitué du pouvoir politique. Après avoir été consul suffect, il est plusieurs fois nommé comme gouverneur de provinces frontalières comme la Syrie, la Mésie ou bien la Bretagne dans les années 170. Il est finalement fait préfet de Rome en 189/190. Ce qui a marqué ses contemporains, c’est aussi l’origine de Pertinax. Il est le fils d’un affranchi. Son père est né esclave et, malgré tout, Pertinax a su gravir les échelons pour atteindre le sommet de l’échelle sociale, franchissant chaque étape de la vie du citoyen romain, le cursus honorum.

Buste de Pertinax

Dès le début de son règne, Pertinax promet un retour à une certaine stabilité après le règne particulièrement dispendieux et chaotique sous Commode. Pour se concilier le soutien de la garde prétorienne, il promet le versement d’un donativum, achetant ainsi la paix avec la principale force armée locale. Il cherche aussi à renflouer les coffres de la trésorerie. Pour cela, il rationalise les dépenses ou encore renforce l’approvisionnement de la cité en grains. Il met aussi en place une régulation des agissements de la garde prétorienne qui agissait plus ou moins impunément sous Commode. Si au départ ces mesures donnent de bons résultats, la mise sous tutelle des prétoriens passent moins bien pour ceux qui étaient presque les rois de Rome. De plus, le trésor de Rome était tellement vide que même en vendant une partie du mobilier de Commode, seule la moitié du donativum est payé, ce qui a fait davantage croître le mécontentement des prétoriens. Alors que Pertinax est à Ostie pour contrôler les cargaisons de grains pour Rome, la garde tente d’usurper le trône impérial en nommant le consul Quintus Sosius Falco empereur. La tentative échoue mais le 28 mars, 200 à 300 prétoriens fondent sur le palais impérial et assassinent Pertinax. Il est décapité et sa tête est paradée dans les rues de la ville. Son règne n’aura duré que 87 jours.

 

Didius Julianus, celui qui acheta le titre impérial

Buste de didius julianus

La garde prétorienne, par cet assassinat, affirme ouvertement qu’elle est celle qui fait et défait les empereurs de Rome. Pour choisir le prochain empereur, elle décide de mettre le titre aux enchères. Plusieurs candidats postulent comme Titus Flavius Claudius Sulpicianus, l’un des hommes forts sous le règne de Commode. Mais c’est le gendre de ce dernier, un certain Didius Julianus qui remporte la mise en offrant 25 000 sesterces à tous les prétoriens.


Didius Julianus, tout comme Pertinax, est un homme qui a suivi le cursus honorum. Il a donc une certaine expérience en termes politiques et militaires. Il est par exemple fait gouverneur de Bithynie en 189 puis proconsul d’Afrique, un poste auparavant occupé par Pertinax avant qu’il ne parte pour Rome. Mais contrairement à ce dernier, la politique de Didius Julianus n’est pas marquée par son efficacité. Il existe peu de traces de sa politique mais les chroniques des auteurs romains ont davantage montré ses actions pour organiser de grands festivités. Avec le soutien de la garde prétorienne, Didius Julianus est quasiment intouchable mais son manque de prise au sérieux du gouvernement ne lui permet pas d’acquérir la sympathie du Sénat, encore moins celle du peuple.

 

 

L’achat de la fonction impériale a révulsé le peuple. La grandeur de la fonction impériale n’était donc plus une affaire de personnage extraordinaire mais simplement un investissement du plus offrant. Jugeant que le trône n’était plus entre de bonnes mains, trois généraux romains décident de se proclamer empereurs à la place : en Syrie, Pescennius Niger, en Bretagne, Clodius Albinus et en Pannonie, Septime Sévère. Tous sont de grands généraux qui ont la sympathie de leurs troupes et occupent des postes importants dans la défense des frontières de l’empire.

Septime Sévère est alors le plus proche de Rome au moment de l’ascension de Didius Julianus. Accompagné de 16 légions, il quitte la Pannonie, aujourd’hui à cheval entre plusieurs pays allant de l’Autriche à la Serbie, et part pour Rome. Il vainc une armée de prétoriens à Ravenne et marche victorieusement sur Rome. Ses troupes sont aguerries après des décennies de combats contre les peuples germaniques de la région, notamment sous Marc Aurèle contre les Quades ou les Marcomans. À l’inverse, les prétoriens n’ont jamais vu la guerre. Ils sont donc facilement écrasés. La population et la garde prétorienne abandonne l’empereur Julianus qui est contraint de fuir. Le Sénat déclare Septime Sévère comme nouvel empereur le 1er juin 193. Didius Julianus est rattrapé et exécuté le lendemain. Il n’a régné que 66 jours et en six mois, le trône impérial vient de voir passer son troisième empereur. Le Sénat vote également la damnatio memoriae, c’est-à-dire la condamnation de la mémoire de Didius Julianus. Il ne doit rien rester qui puisse rappeler son souvenir.

 

Didius julianus achetant le titre imperial

Didius Julianus participant à la mise aux enchères du titre impérial au camp des prétoriens.
Ramón Acedo. Originally the artwork was published in Desperta Ferro

La conquête du pouvoir par Septime Sévère

Buste de septime severe

Une fois sur le trône impérial, Septime Sévère (buste ci-contre) cherche à mettre de l’ordre. Il fait exécuter les assassins de Pertinax et dissout la garde prétorienne pour la remplacer par sa garde personnelle, venue directement de Pannonie. Mais sa légitimité est ouvertement contestée par Pescennius Niger en Syrie. Ce dernier est ouvertement hostile à Septime Sévère et décide même de marcher sur Rome.


Le rapport de force est profondément inégal. L’empereur Sévère peut compter sur l’appui des troupes du Danube et du Rhin, soit environ 16 légions, là où son opposant n’a que 6 légions à disposition, réparties sur toute la frontière orientale. La campagne commence pour Septime par sécuriser l’appui de Clodius Albinus en Bretagne. Ce dernier est aussi un opposant qui pourrait prendre le pouvoir après le départ de Septime de Rome. Pour obtenir son soutien, l’empereur lui garantit le titre de « césar », faisant ainsi de lui l’héritier du titre impérial à sa mort. Convaincu, Albinus maintient ses troupes en Bretagne.

 

 

La campagne contre Niger débute à l’été 193 par de premiers combats en Thrace en faveur de l’empereur légitime. Il assiège ensuite Byzance, l’une des places fortes de Pescennius dans la région. La cité ne cédant pas, Septime Sévère laisse une garnison sur place et continue sa marche vers la Syrie en traversant l’Anatolie. Il enchaîne les victoires à Cyzique et à Nicée durant l’hiver 193-194. Finalement, Niger est défait à Issos en février 194 et fuit vers la Parthie. Il est finalement rattrapé vers Antioche et décapité. La ville, ancienne capitale de la province de Syrie est détruite pour l’occasion. Dernier bastion des partisans de Niger, Byzance ne donne sa reddition qu’en 195. La ville est entièrement détruite afin de marquer les esprits. Elle est finalement reconstruite sur la demande du fils de Septime Sévère et futur empereur, Caracalla.


Septime Sévère est désormais le grand vainqueur de la lutte pour le pouvoir. Enfin, il ne lui reste plus qu’un concurrent au pouvoir absolu, Clodius Albinus (buste ci-dessous). La tension monte entre les deux hommes lorsqu’en 195, Sévère nomme son fils Caracalla « césar » à la place d’Albinus. Il déclare également ce dernier ennemi de l’État. En réponse, Albinus se proclame empereur, il prend le titre « d’augustus » et, avec ses troupes, marche sur la Gaule pour ensuite fondre sur l’Italie et Rome. Ainsi, début 196, il franchit la Manche et établit sa base à Lugdunum (aujourd’hui Lyon), la capitale Gaules.

 

Buste de pescennius niger

 

La bataille de Lugdunum et la fin de l’année des cinq empereurs

Buste de clodius albinus

La nouvelle de la traversée de la Manche par Albinus pousse Septime Sévère à agir vite. Il convoque ainsi ses légions, environ 100 000 hommes dont près de 50 000 légionnaires, et prend la route du nord en traversant les Alpes et passe par l’actuelle Suisse et le Jura. Les deux armées se rencontrent une première fois à Tournus au début de l’année 197. La victoire est pour Septime Sévère qui est en nette supériorité numérique. En face de lui, Albinus n’a que 40 000 hommes. Ce dernier, contraint de fuir, part se réfugier à Lugdunum où il attend Septime Sévère.


La cité de Lugdunum est bien fortifiée et sa situation géographique, prise en étau entre les collines et les deux fleuves de la Saône et du Rhône, rendrait difficile l’assaut des troupes sévériennes. Les récits de la bataille de Lugdunum ne permettent pas de déterminer précisément un lieu d’affrontement. Cependant, les historiens estiment que le plateau de Sathonay, au nord-est de la cité, est suffisamment large pour accueillir une bataille impliquant près de 150 000 hommes.

Septime Sévère arrive sur place le 19 février 197 et sa supériorité numérique se fait sentir. Pour tenter de garder un avantage, Albinus fait construire des fossés devant son flanc droit pour fragiliser la charge des légionnaires ennemis. Malgré cela, la bataille est vite remportée par Sévère qui obtient l’ascendant sur son aile droite, où ses hommes pourchassent leurs ennemis jusqu’à leur camp qui est pillé. Les pièges d’Albinus fonctionnent et ralentissent les troupes de Sévère qui sont malgré tout victorieuse après une charge, menée par l’empereur et sa garde, au centre. Albinus est contraint à fuir et ses troupes sont exterminées. Les récits de la bataille n’offrent pas de données précises sur les pertes mais Lugdunum est considérée comme le plus grand massacre de soldats romains lors d’une guerre civile. Albinus, défait, se suicide en s’enfonçant son glaive dans le ventre. Sa tête est ramenée à Rome comme trophée. Mais ce n’est pas la conclusion de la bataille de Lugdunum. La cité est mise à sac par Septime Sévère qui veut montrer l’exemple sur la ville qui a accueilli l’ennemi de Rome. Le sac de Lugdunum n’épargne personne. Femmes et enfants sont tués et une bonne partie de la population est rendue en esclavage puis vendue à travers l’empire. Les destructions sont telles, que Lugdunum perd son statut de capitale pour être remplacée par Trêve, en Germanie. La ville mettra plusieurs siècles avant de retrouver une situation similaire.

 

Illustration de la bataille de lugdunum

Image de synthèse illustrant la bataille de Lugdunum. © Copyright www.roman-britain.co.uk. Tous droits réservés.


La victoire de Lugdunum en 197 marque la fin d’une longue « année des cinq empereurs ». Septime Sévère en sort vainqueur au prix de nombreuses batailles et conflits politiques. Mais contrairement à ses prédécesseurs, son règne (193 -211) est davantage marqué par un temps de stabilité. Il renforce le pouvoir de l’État, restaure l’économie et participe au renouvellement de Rome en apposant sa marque dans l’architecture de la cité, par exemple avec un arc de triomphe. Il instaure également une nouvelle dynastie, celle des Sévères (193 - 235), en nommant ses fils Geta et Caracalla héritiers. La dynastie, bien que disparue en 235 suite à un coup d’Etat, ramène la stabilité au sein de la maison impériale et instaure l’idée d’une passation du pouvoir par le sang et non l’adoption qui était, jusqu’à Commode, la norme.  

 

Publié par Adrien RASATA, le 26/02/2025

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Sources

Articles internet :
•    Frithowulf, H. (2024, 9 octobre). Year of the Five Emperors : A Period of Imperial Chaos - Malevus. Malevus. [en ligne] Consulté le 26 février 2025, à l’adresse
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•    History Skills. (s. d.). The chaos of AD 193 : When there were five different emperors of Rome in one year. [en ligne] Consulté le 26 février 2025, à l’adresse
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Articles Wikipédia :
•    Wikipedia Contributors. (2024, 23 novembre). Année des cinq empereurs — Wikipédia. [en ligne] Consulté le 26 février 2025, à l’adresse
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Vidéos YouTube :
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•    La décadence de l’empire romain (de 161 à 337), par la chaîne HerodoteVideos, mise en ligne le 21 mars 2022 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
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•    Pertinax – Son of a Slave Who Became Emperor #19 Roman History Documentary Series, par la chaîne The SPQR Historian, mise en ligne le 26 février 2022 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
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•    Septimius Severus – The African Emperor #21 Roman History Documentary Series, par la chaîne The SPQR Historian, mise en ligne le 1er avril 2022 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
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•    The Year of the 5 Emperors | Rome 193 AD, par la chaîne Bob, mise en ligne le 31 août 2022 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
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•    The Year of the Five Emperors : When Rome Plunged into Chaos, par la chaîne Biographics, mise en ligne le 25 décembre 2020 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
https://youtu.be/-LspAD30qck
•    Year of the Five Emperors-Roman Empire – The Age of Iron and Rust, par la chaîne Panagiotis Constantinou, mise en ligne le 29 avril 2023 [en ligne] [visionnée le 25/02/2025]. Disponible sur :
https://youtu.be/f3uSbqagZe8

 

Crédits images :
1)    Aurei (singulier aureus), pièces d'or, représentant les cinq empereurs : Pertinax, Didius Julians, Septime Sévère, Clodius Albinus et Pescennius Niger. Licence Wikimédia Commons. Disponible sur :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Year_of_the_Five_Emperors.png
2)    Tableau La mort de l’empereur Commode par Fernand Pelez, 1867. ©Petit Palais. Disponible sur
https://www.petitpalais.paris.fr/oeuvre/la-mort-de-l-empereur-commode
3)    Buste supposé de Pertinax, découvert à Appulum. Conservé au Musée national de l'Union, à Alba-Iulia, Roumanie. Licence Wikimédia Commons. Disponible sur :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Alba_Iulia_National_Museum_of_the_Union_2011_-_Possible_Statue_of_Roman_Emperor_Pertinax_Close_Up,_Apulum.JPG
4)    Buste de Didius Iulianus. Marbre, fin IIe - début IIIe siècle. Otricolis, Italie. Musei Capitolini, Palazzo Nuovo, Sala degli Imperatori, Rome. Licence Wikimédia Commons. Disponible sur :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Buste_de_Didius_Iulianus5.jpg
5)    Didius Julianus participant à la mise aux enchères du titre impérial au camp des prétoriens. Ramón Acedo. Originally the artwork was published in Desperta Ferro. Disponible sur :
https://imperiumromanum.pl/en/biographies/didius-julianus/
6)    Buste de Pescennius Niger. Rome, Musée du Capitole, Palazzo Nuovo, Salle des Empereurs. Disponible sur :
https://ru.pinterest.com/pin/275915914650341874/
7)    Buste de Clodius Albinus. Rome. Musée du Capitole, Palazzo Nuovo, salle des Empereurs. Disponible sur :
https://ancientrome.ru/art/artworken/img.htm?id=525
8)    Image de synthèse illustrant la bataille de Lugdunum. © Copyright www.roman-britain.co.uk. Tous droits réservés. Disponible sur :
https://www.roman-britain.co.uk/roman-conquest-and-occupation-of-britain/severus-and-the-third-century/

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