1877 - La rébellion de Satsuma

Alors que le Japon de l’ère Meiji (1868 – 1912) se modernise à marche forcée pour rivaliser avec les puissances occidentales, une rébellion sur l’île de Kyushu en 1877 menace la stabilité du pays. D’anciens samouraïs, dont la position a été fragilisée par tous ces changements, se révoltent contre l’abolition des traditions qui ont régi le Japon depuis des siècles. Organisés en véritable armée, les samouraïs rebelles s’opposent pendant plusieurs mois au gouvernement japonais dans ce qui sera par la suite nommée la « Guerre du Sud-Ouest » par les historiens japonais. Parmi les chefs rebelles, un nom est entré dans l’histoire, celui de Saïgo Takamori, devenu avec ces événements, le « dernier samouraï » du Japon.

Triptyque de toshimoto

Triptyque de Toshimoto (XIXe siècle). Représentation d'une scène de bataille lors de la rébellion de Satsuma.

La modernisation du Japon

Depuis le début du XVIIe siècle, le Japon s’est fermé au monde et a évolué en presque totale autarcie. Au début des années 1850, la tranquillité japonaise est perturbée par l’arrivée des navires américains du commodore Matthew C. Perry, venus forcer les Japonais à lever leurs frontières pour commercer ensemble. À partir de cette date, le Japon s’ouvre progressivement au monde, notamment aux puissances européennes comme la France et le Royaume-Uni. 

Estampe d'Utagawa Hiroshige représentant le développement industriel japonais au XIXe siècle (1872)

Estampe d'Utagawa Hiroshige représentant le développement industriel japonais au XIXe siècle (1872)

 

Avec cette ouverture commerciale, s’installe également la modernisation de l’archipel. L’arrivée des Européens occasionne l’industrialisation, la bureaucratisation et l’harmonisation des lois sur l’ensemble du territoires. Désormais, le Japon vit et doit vivre au rythme du monde. Pour cela, il s’inspire de ce qui se fait ailleurs et transforme ses institutions. Les coutumes changent avec par exemple le développement du port du costume taillé plutôt que des habits traditionnels masculins, le port des deux sabres, signe d’appartenance au statut de samouraï, est prohibé en 1876 ainsi que celui du chignon (chonmage). À côté du monde civil, l’armée obtient un uniforme standardisé, inspiré du fantassin français et débute le système de la conscription, c’est-à-dire que tous les hommes doivent servir un temps dans l’armée et sont susceptibles d’être appelés en temps de guerre. L’armée, d’une certaine façon, s’européennise.

Ceremonie militaire imperiale de l ere meiji

Revue des troupes par l'empereur Meiji lors d'une cérémonie militaire. Artiste inconnu. Huile sur bois. Fin du XIXe siècle.

 

Le choix est aussi fait de mettre fin aux structures sociales Portrait empereur meiji 1et politiques qui ont régi le Japon depuis des siècles. Le shogunat Tokugawa (1603 – 1868), un gouvernement dirigé par un chef militaire, le shogun, est aboli au profit du retour d’une figure millénaire, l’empereur, qui s’impose au prix d’une guerre civile, la guerre de Boshin (1868 – 1869). Ce désormais chef absolu met également fin à la concurrence nobiliaire des seigneurs terriens, les daimyos, en supprimant les fiefs en 1871 et les impôts que percevaient les samouraïs, forçant ces derniers à se reconvertir professionnellement ou à tomber dans le chômage voire l’indigence. Les seigneurs n’ont également plus le droit de posséder d’armée privée et tous les pouvoirs sont rapidement concentrés autour de l’empereur et de Tokyo.

Saïgo Takamori, le chef des rebelles

Parmi les grands acteurs qui se sont rassemblés lors de la rébellion de Satsuma, le nom de Saïgo Takamori est sans doute celui qui a eu la plus longue prospérité. Il naît en 1828 au sein d’un famille de samouraïs de la petite noblesse de Satsuma, au sud de l’île de Kyushu. Saigo takamori portrait by tokonami masayoshi 1887C’est un athlète et un lettré accompli qui détonne dans le paysage avec une taille de 1,82 m, un géant pour l’époque. En 1854, il entre au service du seigneur de Satsuma, Shimazu Nariakira, et réalise plusieurs voyages à Edo (aujourd’hui Tokyo) avec ce dernier. Il se familiarise ainsi avec les relations entre les seigneurs terriens et le pouvoir politique.

Entre 1858 et 1864, Saïgo est poursuivi par la police shogunale pour des liens avec la faction impériale qui commence à défier le pouvoir du shogun Tokugawa, alors fortement fragilisé. Il s’exile plusieurs fois dans des îles autour de l’archipel de Kyushu afin d’échapper aux poursuites. Une fois de retour en 1864, il est missionné par le daimyo de Satsuma comme le représentant des armées de la province à Edo. Il se fait remarquer par la cour impériale la même année en matant la rébellion de la province de Choshu sans verser la moindre goutte de sang.

Quelques années plus tard, Saïgo reprend les armes durant la guerre de Boshin (1868 – 1869). Il se range du côté de l’empereur Mutsuhito (futur Meiji) et engage ses forces contre celles du shogun. Très vite, ces dernières sont débordées et le siège d’Edo par les forces de Satsuma, bien supérieures en nombre et mieux commandées, achèvent le pouvoir shogunal. Saïgo est devenu l’un des premiers généraux de l’Empereur.

Sous le nouveau régime impérial, Saïgo retourna temporairement à Satsuma pour servir son daimyo puis en 1871, il est renvoyé à Edo pour organiser les réformes de l’armée impériale. En 1873, il assiste, impuissant, à la dissolution du fief Shimazu après la publication d’une réforme s’appliquant au Japon entier et visant à centraliser la politique autour d’Edo, désormais nommé Tokyo (« Capitale de l’Est »). Cependant, les relations entre Saïgo et le conseil impérial ne sont pas toujours de tout repos. En 1873, un désaccord a lieu autour de l’invasion possible de la Corée. Saïgo voulait privilégier la diplomatie plutôt que les armes comme ses confrères. Il comptait partir en tant qu’ambassadeur et était prêt à mourir assassiné sur place afin de donner une bonne raison aux Japonais d’attaquer. Cette solution est rejetée et, dépité, Saïgo quitte le conseil ainsi que ses fonctions de chef des armées. Il se retire alors à Kagoshima où il ouvre des écoles d’arts martiaux, les shigakko, pour former la jeunesse aux techniques de combats, aux méthodes militaires de l’infanterie et de l’artillerie, ainsi qu’aux arts et aux classiques confucéens. L’enseignement autour de ceux-ci a donné à Saigo Takamori l’image d’un conservateur des traditions par les Japonais les plus frustrés face aux avancées de la modernisation. Ils voient dans ces écoles, le moyen de renouer avec ce qui fait, ou ce qui doit faire, le Japon.

La « guerre du Sud-Ouest »

Alors que les tensions autour de la modernisation grandissent dans l’archipel, le gouvernement commence à voir dans les shigakko, un ennemi potentiel, notamment dans une région périphérique et qui possède une tradition guerrière importante. En janvier 1877, une mission secrète est envoyée depuis Tokyo pour se rendre à Kagoshima et voler le plus d’armes possibles aux shigakko. Malheureusement, la mission est découverte par des étudiants de Saïgo Takamori qui attaquent les agents de Tokyo. Le chef de l’expédition est capturé et ce dernier avoue, peut-être sous la torture, que leur mission consistait à voler des armes et à assassiner Saïgo Takamori afin d’empêcher toute révolte. Surpris et outré, Saïgo décide de partir pour Tokyo afin d’obtenir des explications de l’empereur. Entre temps, les étudiants bouillent d’impatience et, finalement, une armée, rassemblant près de 12 900 étudiants de Satsuma, est levée en février.

Saigo takamori et ses officiers lors de la rebellion de satsuma

Saïgo Takamori, au centre en tenue d'officier impérial, avec ses officiers (vers 1877)

 

D’abord furieux de cette révolte, Saïgo prend parti pour l’insurrection et en devient le chef militaire. Satsuma rebeliion svgIl fait en sorte d’armer chaque homme d’une arme à feu avec des minutions, une centaine de balles environ, et des sabres pour un éventuel corps-à-corps. Plus que des étudiants, il faut aussi se rappeler qu’il s’agit de samouraïs, rompus au combat au sabre. En plus des armes personnelles, les rebelles peuvent s’appuyer sur trente canons de 6 et 16 livres ainsi qu’une trentaine de mortiers. Le 15 février, l’avant-garde, comprenant 4 000 hommes, prend la route, direction le nord de Kyushu afin d’accéder à l’île d’Honshu, la principale île du Japon, pour ensuite marcher sur Tokyo. Sur le chemin, Saïgo décide de faire le siège du château de Kumamoto qui était l’un des lieux-clefs du pouvoir impérial à Kyushu. Il est peu défendu, à peine 3 800 soldats et 600 policiers, commandés par le général Tani Tateki. Pour le chef des rebelles, il s’agit d’une cible facile.

Le siège commence le 21 février. Les troupes rebelles s’organisent sur trois fronts en encerclant le château. Les premiers affrontements sont violents mais les défenses tiennent bon. Les fusils et les mines tiennent les rebelles en respect. Plus le siège avance, plus les troupes de Saïgo sont renforcés par des samouraïs, faisant grimper la troupe rebelle à près de 20 000 hommes. Tout change à partir du 24 février lorsqu’une armée de renforts impériale arrive depuis Fukuoka au nord. Saïgo ne laisse alors que 3 000 hommes pour tenir le siège et se dirige vers ses nouveaux ennemis. L’armée impériale, comptant près de 30 000 hommes - 90 à 100 000 hommes sont en tout mobilisés par Tokyo - est stoppée mais celle-ci contrôle désormais les routes du nord et Saïgo sait que la logistique impériale est plus efficace que la sienne. La guerre qu’il vient de débuter s’annonce longue et difficile.

 

 

 

 

 

 

Bataille de kumamoto par tsukioka yoshitoshi

Bataille de Kumamoto par Tsukioka Yoshitoshi (1877)

 

La bataille autour de Kumamoto se poursuit avec son lot de morts et d’actions militaires. Le 3 mars, les deux camps s’affrontent à Tabaruzaka. La victoire décisive échappe aux deux camps, sensiblement équivalent en nombre, aux alentours de 15 000 hommes, et le champ de bataille se transforme en bourbier avec l’enracinement de chacun sur ses positions et la construction de tranchées. Bien que le matériel rebelle soit moins efficace que celui des Impériaux, les rebelles tiennent bon pendant 17 jours. Le 20 mars, ils doivent malgré tout se replier sur Kumamoto, laissant derrière eux 4 000 morts et tout autant dans le camp ennemi.

 

Bataille de tabaruzaka kobayashi eitaku

Bataille de Tabaruzaka par Sensai Eitaku (Kobayashi Eitaku) 1877

 

La défaite de Tabaruzaka entraîne aussi la levée du siège de Kumamoto le 12 avril. Les rebelles sont désormais trop peu nombreux face aux troupes de répression. S’ensuit alors une fuite à travers le sud de l’île de Kyushu. Saïgo, poursuivi, est obligé de transformer sa troupe en force de guérilla une fois que les munitions viennent à manquer. Il est une première fois défait à Hitoyoshi (6 – 27 mai) puis à Miyazaki, Miyakonojo et enfin à Nobeoka le 19 août. Cette traque incessante rapetisse les forces de Saïgo qui parvient tant bien que mal à s’extraire du filet impérial pour venir se réfugier à Kagoshima avec ce qui lui reste d’hommes, environ 500, face à près de 30 000 soldats de l’Empereur.

 

Shiroyama et la fin des derniers samouraïs

À Kagoshima, Saïgo se replie sur une colline avoisinante, Shiroyama. Il a par ailleurs une vue imprenable sur la ville et le palais seigneurial. Il fait fortifier la colline et s’attend à livrer son baroud d’honneur sur ses hauteurs. Les troupes impériales, dirigées par le général Yamagata Aritomo et l’amiral Kawamura Sumiyoshi, fortifient, elles aussi, le bas de la colline, rendant toute fuite impossible. De plus, le sommet est régulièrement bombardé par les canons de Yamagata afin de forcer les rebelles à la reddition. Ce stratagème dure jusqu’au 23 septembre. Bien qu’encerclés, les rebelles ont lancé plusieurs sorties qui ont fait du mal aux troupes impériales. Ces dernières ne sont pas aussi bien formées au combat au corps-à-corps que les élèves de Saïgo et subissent de nombreuses pertes.

 

Bataille de shiroyama

Bataille de Shiroyama par Mosai Nagashima (Yoshitora Utagawa) vers 1877. On peut y voir Saïgo Takamori dirigeant ses dernières troupes en haut à droite.

 

Malheureusement, tout ceci a un prix et Saïgo n’est désormais plus entouré que par une cinquantaine d’hommes au matin du 24 septembre. Encore une fois, la colline est pilonnée dès 3 heures du matin par les Impériaux, qui, cette fois, décident de monter à la charge également. Saïgo répond par l’envoi d’une dernière charge, sabre au clair, afin de mourir en combattant et de laisser à la postérité le souvenir d’une belle mort. Il est cependant parmi les premiers touchés par les balles des mousquets et par les fameuses Gatling gun, ces canons rotatifs que l’on peut voir dans le film Le Dernier Samouraï, qui fauchent les derniers sursauts rebelles. Selon la légende dorée, il serait alors secouru par quelques-uns de ses élèves et décide de se faire seppuku, afin de respecter le code d’honneur des samouraïs. Il s’ouvre ainsi le ventre et se fait décapiter par l’un de ses plus fidèles disciples, Beppu Shinsuke. Selon d’autres, il n’aurait pas eu le temps de réaliser le rituel, voire serait mort avant de pouvoir l’achever. Quoiqu’il en soit, Saïgo Takamori meurt en même temps que les derniers samouraïs de Satsuma. Le 24 septembre 1877 marque la fin d’une époque et la victoire écrasante des troupes de l’Empereur.

Postérité de la rébellion de Satsuma

La rébellion de Satsuma, qui a tout de même coûté la vie à 7 000 rebelles, et 6 400 impériaux, n’a pas empêché l’expansion du Statue de saigo takamori au parc ueno de tokyopouvoir impérial sur l’île. Cette dernière est soumise comme les autres. Cet événement a permis au Japon de finir sa transition vers la modernité, notamment militaire. L’ensemble des batailles a mis en lumière la puissance d’une armée de conscrits, armés de fusils standardisés et organisés dans une troupe à la hiérarchie définie et strictement observée. Le simple paysan, avec une formation rigoureuse, peut ainsi défaire un samouraï, un guerrier qui s’était autrefois illustré comme l’âme du Japon. Il faut aussi y voir le développement des moyens de transport qui ont permis à près de 100 000 hommes de voyager à travers le Japon jusqu’à Kyushu, des moyens logistiques avec également l’approvisionnement et le paiement d’une armée nombreuse pour l’administration restée à Tokyo. Cette transition vers l’armée moderne se poursuivit par la suite et vient même concurrencer les armées européennes, notamment lors de la guerre russo-japonaise (1904 – 1905) qui se termine par une victoire du Japon. Désormais, la puissance militaire n’est plus une prérogative européenne et américaine.

La figure de Saïgo Takamori a, quant à elle, continué de marquer les esprits. En 1889, l’empereur accorde un pardon posthume au samouraï. Il est également reconnu comme le « dernier samouraï », le dernier a embrassé la tradition martiale japonaise face aux changements de la modernisation. Une statue à son effigie a d’ailleurs été inaugurée en 1898 au sein du parc Ueno à Tokyo (voir ci-contre). Sa légende s’est poursuivie les années suivantes et il fut une source d’inspiration pour différents courants politiques, notamment nationalistes et fascistes japonais au début du XXe siècle. En 2003, elle dépasse après plus d’un siècle les frontières du Japon avec le film d’Edward Zwick, Le dernier samouraï, où il est la principale source d’inspiration du chef rebelle Katsumoto, interprété par le Japonais Ken Watanabe (voir ci-dessous). En 2018, le groupe de métal suédois Sabaton, sort le titre Shiroyama, reprenant le récit de la bataille éponyme et remet au goût du jour le destin de cette rébellion, le tout dans une thématique épique.

Image du film le dernier samourai

Scène du film Le Dernier Samouraï, par Edward Zwick (2003). Katsumoto (Ken Watanabe) et Nathan Algren (Tom Cruise), les personnages principaux.

 

Publié par Adrien RASATA le 19/08/2024

Sources

Ouvrages :

  • Nota Bene, Les Samouraïs, Link Digital Spirit, Paris, 2024, 160 p
  • Peltier, J. (2018, décembre). Rébellion de Satsuma, le baroud d’honneur des samouraïs. Guerre et Histoire, 46, 54‑58.

Articles internet :

Vidéo YouTube :

  • End of the Samurai – The Last Samurai – Japanese History – Extra History – Part 5, par la chaîne Extra History, mise en ligne le 12 décembre 2020 [en ligne] [visionnée le 18/08/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/Ir1Aua1jWc4
  • La rébellion de Satsuma Le vrai dernier samouraï Histoire japonaise, par la chaîne The Pacific War Channel, mise en ligne le 25 février 2021 [en ligne] [visionnée le 18/08/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/w1ReXbkfoPo
  • Le dernier samouraï – Saigo Takamori / #Histoire du #Japon, par la chaîne Gaikoku-san, mise en ligne le 23 février 2022 [en ligne] [visionnée le 18/08/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/NNUQkAo7cw8
  • Saigö Takamori : A Short Biography on Japan’s Last Samurai, par la chaîne JAPANquickies, mise en ligne le 20 avril 2021 [en ligne] [visionnée le 18/08/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/16PD3ka1xHU
  • Shiroyama – The Satsuma Rebellion – Sabaton History 007 [Official], par la chaîne Sabaton History, mise en ligne le 21 mars 2019 [en ligne] [visionnée le 18/0//2024]. Disponible sur : https://youtu.be/yX_y2SAAhPg
  • The Samurai Rebellion of 1877 : Satsuma Rebellion, par la chaîne Captivating History, mise en ligne le 13 mars 2024 [en ligne] [visionnée le 20/04/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/Y0VkZLqI7Us
  • The TRUE Story of The Last Samurai | Saigo Takamori, par la chaîne History Profiles, mise en ligne le 15 avril 2021 [en ligne] [visionnée le 18/08/2024]. Disponible sur : https://youtu.be/Fp_flSSWcL4?list=PLyESjGDOZ3Y66ObkVEbb2ubOQnmc3nAwZ

Crédits images :

  1. Triptyque de Toshimoto sur la rébellion de Satsuma. Source inconnue. Disponible sur : https://www.harashobo.com/english/ukiyoe_detail.php?print_id=27633
  2. Une estampe illustrant les débuts du premier service ferroviaire du Japon, allant de Shinbashi (Tokyo) à Yokohama, en 1872 (Utagawa Hiroshige III, 1872). Disponible sur : https://www.nippon.com/fr/japan-topics/b06904/
  3. Revue des troupes par l’empereur Meiji. Impression sur bois. Auteur inconnu, fin du XIXe siècle. Disponible sur : https://www.fujiarts.com/meiji-era-japanese-prints/other/928962-imperial-army-ceremony
  4. Portrait colorisé de l’empereur Meiji. Auteur inconnu. Wikimédia commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Meiji_emperor_color.jpg
  5. Portrait posthume de Saigō Takamori (1828-1877) en uniforme par Tokonami Masayoshi. 1887 peinture sur toile (181 cm sur 103,5 cm). Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Saigo_Takamori_Portrait_by_Tokonami_Masayoshi_1887.png
  6. Takamori Saigō et ses officiers, à la Rébellion de Satsuma. Auteur inconnu. Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:SaigoWithOfficers.jpg
  7. Carte de la rébellion de Satsuma par Hoodinski. Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Satsuma_rebeliion.svg
  8. Bataille précédant le siège de Kumamoto par Tsukioka Yoshitoshi (1877). Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Battle_before_Kumamoto_Castle_LACMA_M.84.31.315a-c.jpg
  9. Bataille de Tabaruzaka par Sensai Eitaku (Kobayashi Eitaku) (1877). Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Battle-of-Tabaruzaka.jpg
  10. Bataille de Shiroyama par Mosai Nagashima (Yoshitora Utagawa) (1877). Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:ShiroyamaBattle.jpg
  11. Statue de Saigo Takamori au parc Ueno de Tokyo. ©Daderot. Wikimédia Commons. Disponible sur : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Statue_of_Saigo_Takamori_(Ueno,_Tokyo)_-_DSC07995.JPG

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