Les infirmiers américains d'Angoville-au-Plain
« Je pense que la raison pour laquelle tout ceci attire l’attention maintenant, c’est que nous n’étions pas impliqués dans les tueries, nous n’étions des fous de la gâchette »1. C’est par ces mots que Kenneth Moore raconte son implication dans les événements d’Angoville-au-Plain en juin 1944. Infirmier américain parachuté dans la campagne normande en préparation au Débarquement, avec son collègue Robert Wright, ils établissent un hôpital de fortune dans l’église d’un hameau. Malgré la fureur des combats, ils parviennent à transporter les blessé à l’intérieur et à les soigner. Mais le plus étonnant est que ces blessés étaient Américains et Allemands.
Illustration de ©Simon Smith. We treated them the same.
Des infirmiers américains parachutés dans la campagne normande
Alors que la Seconde Guerre mondiale commence à tourner en faveur du camp des Alliés, le début du mois de juin est marqué le débarquement de centaines de milliers de troupes américaines, anglaises et canadiennes sur le sol français. A la veille du 6 juin 1944, le fameux D-Day, des milliers de parachutistes américains sont envoyés en amont des plages d’Omaha et Utah Beach. Leurs missions, ralentir les approvisionnements allemands, bloquer les axes de communication et surtout, neutraliser les batteries de canons qui pourraient menacer les plages. Les Américains sont répartis en deux groupes, la 82nd Airborne Division et la 101st Airborne Division. C’est au sein de cette dernière, aussi appelé les Screaming Eagles (Aigles crieurs) que l’on trouve nos héros, Kenneth Moore et Robert E. Wright. Ils appartiennent au 501e régiment d’infanterie de parachutistes.
Illustration anonyme reprenant les largages des parachutistes américains dans la nuit du 5 au 6 juin 1944
L’objectif des hommes de ce régiment est d’atterrir sur la zone D (Dropzone D), au nord de Carentan et au sud-est de Sainte-Mère-Église, deux points clefs de l’opération. Kenneth et Robert sautent au-dessus de marécages, précédemment inondés par les Allemands. Ce détail a notamment sauvé la vie de Kenneth Moore dont l’avion a dû voler en dessous de l’altitude limite pour éviter les tirs de la Flak allemande (défense anti-aérienne allemande). Pas assez haut pour sauter sans se blesser, Kenneth fait une chute douloureuse mais non fatale, amorti par l’eau et la boue. Désorientés et en plein territoire ennemi, Kenneth et Robert prennent la route d’Angoville-au-Plain, un hameau non loin de la zone d’atterrissage D. Il devait servir de tête de pont pour avancer dans les terres. La traversée des marais et du hameau est particulièrement dangereuse pour nos protagonistes car ces derniers ne sont pas fantassins mais infirmiers. En effet, ils sont là, non pour tuer mais pour sauver des vies et, selon la convention de Genève de 1909, ils ne doivent pas porter d’arme. Ils sont donc livrés à eux-mêmes. Pour tout moyen de défense, Moore reçoit une grenade de la part d’un camarade parachutiste au moment du saut. Une fois à terre, il s’empresse de la jeter dans un puit pour éviter de tuer par inadvertance des innocents. Finalement, au matin du 6 juin, les deux hommes se retrouvent à Angoville-au-Plain, près d’un lieu central du village, l’église Saint-Côme et Saint-Damien2.
Robert E. Wright (à gauche) et Kenneth Moore (à droite)
L’installation d’une station médicale de fortune dans l’église d’Angoville-au-Plain
Robert Wright est le premier à arriver sur place. Les Américains ont facilement pris le village, la garnison allemande, d’une trentaine d’hommes, a préféré se rendre. Wright décide de soigner les quelques combattants qu’il rencontre et décide de créer un hôpital de fortune. C’est dans cet optique qu’il choisit l’église d’Angoville-au-Plain. Ses murs solides empêcheront les balles de pénétrer l’édifice et le caractère sacré du lieu, amplement symbolique pour un lieu dédié au soin des soldats devraient dissuader les soldats de s’y battre. Pour que tous reconnaissent cet endroit comme un hôpital, il accroche à l’entrée de l’église un drapeau de la Croix Rouge. Désormais, ce lieu est un sanctuaire. À peine a-t-il le temps de faire l’inventaire de ses affaires, qu’il voit Kenneth Moore entrer dans l’église, attiré par la Croix Rouge. Constatant qu’ils sont tous les deux infirmiers et sans même dire un mot, ils se mettent au travail et arrangent les bancs de prières pour en faire des lits.
Eglise d'Angoville-au-Plain
Il paraît, à ce moment, pertinent de mentionner que ces deux hommes ne sont pas médecins, ce sont des infirmiers de combat, des medics en anglais. Initialement, Kenneth Moore était fantassin et c’est après une sélection, plus ou moins arbitraire, qu’il est envoyé chez les infirmiers. Moore voulait, quant à lui, directement intégrer le corps des infirmiers. Il ne voulait pas tuer et ne se sentait pas l’âme d’un médecin. Les infirmiers parachutistes devaient travailler avec du matériel, parfois largué en plus de ce qu’il avait au moment du saut, mais ce dernier n’était pas non plus d’une grande quantité. Ils doivent donc faire, au moins, avec les moyens du bord et espérer que les blessures ne soient pas trop graves.
Un havre de paix durant les combats du Débarquement
Le 6 juin, les Américains tiennent Angoville-au-Plain mais à peine ont-ils le temps de souffler, qu’ils doivent faire face à une contre-offensive menée par leurs homologues parachutistes allemands, les Fallschirmjägers. Les combats entre les deux troupes sont terribles, les morts et les blessés tombent par dizaines. Alors que certains parviennent tant bien que mal à aller jusqu’à l’église, d’autres ne peuvent pas bouger. Les deux infirmiers sortent alors de l’église et bravent les balles pour aller secourir les blessés, qu’ils soient américains comme allemands. Pour aller plus vite, ils utilisent une vieille brouette trouvée sur place pour transporter les blessés.
À l’intérieur du bâtiment, les malades sont déposés sur les bancs de l’église, la tête du côté de l’allée centrale. Les deux infirmiers se démènent comme des diables pour soigner un maximum d’hommes avec le peu de matériels qu’ils ont. Pour nettoyer les plaies, ils peuvent compter sur un puit à 30 m de l’église. Les hommes continuent d’affluer et bientôt, ils sont contraints de les faire asseoir sur le sol. Les blessés les plus graves sont transportés au plus près du chœur et les cas critiques sont amenés derrière celui-ci.
Alors que les combats font rage à l’extérieur, l’église d’Angoville-au-Plain se transforme en sanctuaire presqu’inviolable. En effet, à plusieurs reprises, des soldats ont tenté de faire irruption dans le bâtiment, notamment un Allemand armé d’une mitrailleuse. Mais voyant les blessés et le fait, plus qu’incroyable, que des Allemands et des Américains étaient soignés, s’en est retourné après avoir fait un signe de croix et fermé les portes. À un autre moment, un nouveau soldat allemand entre dans l’église armé et cherche un médecin. Kenneth et Robert objectent car ils ne veulent pas d’armes à feu dans ce lieu. L’Allemand s’obstine et ressort. Finalement, sentant sa fin proche s’il n’arrête pas son obstination, laisse son arme à l’extérieur et obtient ses soins. À ce titre, à mesure que les combats se poursuivent, une pile d’armes se forme sur le pas de l’église, montrant ainsi le respect de la règle instaurée par les infirmiers.
Photographie illustrant l'action des infirmiers à Angoville-au-Plain. ©Marcel Bahnen
Intérieur de l'église d'Angoville-au-Plain
Dans la nuit du 6 juin, la contre-offensive allemande avait repoussé les Américains. Un officier américain vient alors demander aux infirmiers de quitter les lieux avec eux s’ils ne veulent pas être encerclés et isolés. Malgré l’urgence de la situation, les deux hommes préfèrent rester et s’occuper de leurs patients. Le 7 juin, Angoville-au-Plain est de nouveau allemand et un officier entre alors dans l’église. Constatant que ses hommes étaient parmi les soldats traités, il accepte de laisser les deux Américains dans l’église, et mieux encore, leur donne des médicaments ainsi que l’aide de ses médecins.
Finalement, dans la nuit du 7 juin, les Américains tentent de reprendre le hameau et de chasser définitivement les Allemands. Cependant, les combats n’ont pas épargné l’église. Les balles transpercent les vitraux qui s’écroulent au sol. Lors de l’offensive américaine, un char aurait fait feu sur l’église pensant qu’il s’agissait d’un lieu défendu par les Allemands. Une fois les infirmiers sortis pour calmer la situation, le char s’en est allé. Mais à côté, les obus de mortiers pleuvent sur l’église. L’un d’eux a même traversé la charpente et délogé un morceau du plafond qui a blessé Wright à la tête. Autre fait extraordinaire, un nouvel obus a, cette fois, pénétré dans l’église mais il n’a pas explosé. À la place, il est venu s’écraser contre une dalle qu’il brise juste. Le souffle de l’explosion, amplifié par l’espace clos, aurait totalement décimé le lieu et ses occupants. La chance était du côté des médecins. Enfin, alors que les Américains reprennent le contrôle du village, deux soldats allemands descendent du clocher de l’église. Ils étaient cachés là depuis l’arrivée des Américains le 6 juin mais étaient tellement discrets que personne ne les avait vus ou entendus. Ils se rendent aux deux infirmiers qui les mettent à contribution pour soigner et transporter les blessés. Enfin, autre fait remarquable de la part des infirmiers, ils se sont opposés à la transformation de la tour du clocher en lieu d’observation comme le voulait un lieutenant américain. Malgré ses exigences, Kenneth et Robert tiennent leurs appuis, arguant en outre que les Allemands avaient respecté le lieu, alors, pourquoi pas les Américains ?
Le 8 juin, le village est définitivement libéré. Les combats ont fait de nombreux morts et au sein de l’église, on dénombre près de 80 blessés dont une vingtaine d’Allemands. Parmi les blessés, se trouvent des habitants d’Angoville-au-Plain comme Jean-Vienne et Lucienne, ainsi qu’un jeune enfant, Paul Langeard, 13 ans. Sa famille a entièrement péri lors des combats mais lui, grâce à l’aide des infirmiers, survit. Il est la dernière personne secourue par les Américains. Sur les 80 blessés, moins d’une dizaine ont succombé à leurs blessures, dont la Française Lucienne. Avec le peu de matériel qu’ils avaient et les conditions difficiles, Kenneth Moore et Robert Wright ont fait des miracles. Ils ont construit et préservé un havre de paix en pleine bataille.
Soldat américain soignant un jeune soldat allemand. Photographie anonyme
Le souvenir des infirmiers d'Angoville-au-Plain
Après les événements d’Angoville-au-Plain, les deux infirmiers réintègrent leur unité respective et partent poursuivre les combats avec la 101st Airborne Division. Les deux hommes survivent à la guerre et rentrent ensuite aux pays. Pour leurs actes héroïques, ils obtiennent tous les deux la Silver Star, l’une des distinctions militaires les plus élevées pour des soldats américains. Robert Wright, pour avoir été blessé lors des combats, obtient également la Purple Heart. En 2011, Robert Wright reçoit la Légion d’honneur lors d’une cérémonie à Sainte-Mère-Église.
Plaque commémorative en l'honneur de Kenneth Moore et Robert Wright dans le cimetière d'Angoville-au-Plain.
Une fois au pays, les deux hommes se créent une vie tranquille. Moore obtient un poste dans une station essence pour la compagnie Standard Oil. À la fin de sa carrière, son entreprise a plus que grandi car il possédait plusieurs stations. Les deux hommes sont restés en contact et sont revenus fréquemment en France pour des commémorations, notamment à partir des années 2000. Ils y ont trouvé un village accueillant pour les héros. C’est notamment lors d’une de ces cérémonies, que Robert Wright retrouve Paul Langeard, l’enfant qu’il avait sauvé.
Avec le temps, les souvenirs matériels de la guerre s’effacent mais les mémoires restent. L’église est devenue un témoignage des combats. Les vitraux fracturés ont été remplacés et en 2004, de nouveaux, rappelant les actions des parachutistes et des infirmiers ont été posés. Les bancs, sur lesquels étaient déposés les blessé, ont pour certains encore les traces de sang des patients. La dalle sur laquelle était tombé l’obus de mortier est toujours brisée et le morceau de plâtre du plafond qui était tombé sur Robert Wright n’a pas été réparé. En dehors de l’église, une stèle commémorative a été érigée en l’honneur de Kenneth Moore et Robert Wright, ainsi que des soldats du 501st Parachute Infantry Regiment.
Vitraux de l'église d'Angoville-au-Plain mettant à l'honneur les parachutistes et le soutien américain dans la libération et la défense du village;
Robert Wright est le premier à s’éteindre en 2013 et son ami Kenneth Moore le suivra d’un an, en 2014. Malgré leur disparition, le souvenir de leurs actions reste gravé dans les mémoires des habitants d’Angoville-au-Plain (voir la vidéo de Nicolas en sources). Les familles des défunts continuent de se rendre régulièrement en Normandie afin de perpétrer l’héritage familial. A celà, il faut ajouter le souhait de Robert Wright d'être inhumé dans le cimetière d'Angoville-au-Plain. Il repose sous une modeste dalle de marbre où sont écrites les lettres "R.E.W".
Les historiens s’intéressent aussi de plus en plus à cet événement. À cette occasion, il convient de mentionner l’un des spécialistes, l’Anglais Paul Woodadge dont le livre Angels of Mercy retrace les exploits de Moore et Wright. Il faut aussi parler du documentaire Eagles of Mercy de Tim Gray, d’une grande aide dans l’écriture de cet article.
Robert "Bob" E. Wright en 2011 à Angoville-au-Plain
Publié par Adrien RASATA, le 08/02/2025
A voir
Notes
1. "I think the reason it's gotten attention now is that we weren't involved in killing, we weren't trigger pullers," he said. "I tell my grandchildren that my role in the war was sort of as an observer. I wasn't a rifleman killing people, and I was there in one of the big historical events of our century." ("Je pense que la raison cela a généré autant d'attention maintenant c'est que nous n'étions pas impliqués dans les tueries, nous n'étions pas des fous de la gachette" dit-il. "Je dis à mes petit-enfants que mon rôle dans la guerre était une sorte d'obervateur. Je n'étais pas un fusilier tuant des gens, et j'étais là-bas au cours d'un des plus importants événements historiques de notre siècle"). - Kenneth Moore
2. Pour l'anecdote, saint Côme et saint Damien sont deux médecins romains issus de la province antique de Syrie. Selon certains ils étaient frères et se seraient rendus célèbres en soignant toutes les personnes qu'ils rencontraient, sans distinction. Ils sont depuis devenus les saint-patrons des chirurgiens, des docteurs et des pharmaciens.
Sources
Articles internet :
• Baycora, F. (2021, 7 juin). Remembering D-Day : The Eagles of Mercy — Historic America. Historic America. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://www.historicamerica.org/journal/2021/6/6/d-day-stories-the-eagles-of-mercy
• Beckett, J. (2016, 28 septembre). Angels of Mercy : Two Screaming Eagle Medics in Angoville-au-Plain on D-Day. Warhistoryonline. Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://www.warhistoryonline.com/press-releases/angels-of-mercy-two-screaming-eagle-medics-in-angoville-au-plain-on-d-day.html
• Corvé, P. (2014, 30 décembre). 1944 la bataille de Normandie, la mémoire | Angoville-au-Plain – Carentan-les-M. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://www.normandie44lamemoire.com/2014/12/30/angoville-au-plain-2/
• De Giulio, B. (2024). Robert Wright and Kenneth Moore : An Incredible D-Day Story. Wander Wisdom. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://wanderwisdom.com/travel-destinations/Amazing-Untold-D-Day-Story
• Ducros, L. (s. d.). Les héros d’Angoville-au-Plain : Wright et Moore, les sauveteurs tombés du ciel. YSTORY. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://www.ystory.fr/lieux-de-memoire/i/74245656/l-incroyable-histoire-des-medecins-wright-et-moore
• Giles, R. (2023, 8 février). 101st Airborne Medics Robert Wright and Ken Moore Treated Both Sides On D-Day. Warhistoryonline. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://www.warhistoryonline.com/world-war-ii/robert-wright-ken-moore.html
• Laurenceau, M. (2019, 10 mars). Angoville-au-Plain en 1944 pendant la Bataille de Normandie. D-Day Overlord. [en ligne] Consulté le 06 février 2025 à l’adresse https://www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/angoville-au-plain
• Normandy to the Bulge. (s. d.). Naamloos document. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse http://www.normandytothebulge.be/BobWright.html
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• Together We Served Blog. (s. d.). Military Myths & Legends : Medics of Angoville-Au-Plain - Largest U.S. Army Veteran Directory + Service History Archive | Find People You Served With | Army.TogetherWeServed.com. Together We Served. [en ligne] Consulté le 29 janvier 2025, à l’adresse https://army.togetherweserved.com/dispatches-articles/19/213/Military+Myths+%26+Legends%3A+Medics+of+Angoville-Au-Plain
• WWII Foundation. (2024, 21 octobre). Eagles of Mercy - WWII Foundation. [en ligne] Consulté le 6 février 2025, à l’adresse https://wwiifoundation.org/lesson/eagles-of-mercy/
Articles de presse :
• Colker, D. (2014, 25 décembre). Ken Moore dies at 90 ; medic cared for U.S., German troops on D-Day - Los Angeles Times. Los Angeles Times. [en ligne] Consulté le 06 février 2025 à l’adresse https://www.latimes.com/local/obituaries/la-me-ken-moore-20141225-story.html
• Ouest-France. (2022, 5 juin). 78e anniversaire du Débarquement. Son père a soigné 81 personnes, il vient lui rendre hommage. Ouest-France.fr. [en ligne] Consulté le 06 février 2025 à l’adresse https://www.ouest-france.fr/d-day/78e-anniversaire-du-debarquement-son-pere-a-soigne-81-personnes-il-vient-lui-rendre-hommage-8c04e604-e4ed-11ec-9cab-2add8a765aa2
Vidéos YouTube :
• Bataille de Carentan épisode N°1 : Angoville-au-Plain, par la chaîne Tévi.tv, mise en ligne le 14 juin 2018 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=_DJvBefE2tQ&
• Hommage à Kenneth Moore medecin à Angoville-au-Plain en 1944, par la chaîne Nicolas, mise en ligne le 13 décembre 2014 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/3QQDcDJxDPg
• Humaniy in War : The Story of Two Medics on D-Day, par la chaîne Zeitgeist History, mise en ligne le 26 mars 2020 [en ligne]. [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/RrI1bB39PGs
• Les 2 infirmiers qui ont soigné Allemands et Américains (2nde Guerre mondiale) – HDG#19, par la chaîne Mamytwink, mise en ligne le 7 avril 2020 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/nX4UUNVo56I
• Pas D’ennemi, Pas D’allié : L’histoire Inspirante De Deux Médecins En Normandie, par la chaîne Yarnhub, mise en ligne le 12 mai 2023 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/X9kICMQ6DEM
• The bunker Boys Show S1E2 – Angels of Mercy, par la chaîne Alpenventures World War II Tours, mise en ligne le 12 avril 2021 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/d6UQqM2cGTQ
• Two Medics of Normandy & The Church of Angoville au Plain | Histoire Traveler Episode 189, par la chaîne The History Underground, mise en ligne le 19 janvier 2022 [en ligne] [visionnée le 06/02/2025]. Disponible sur : https://youtu.be/5dTEWmMNGic
Crédits images :
1) Illustration des événements d’Angoville-au-Plain par ©Simon Smith. Tous droits réservés. Disponible sur : https://www.aces-high.com/catalogue/view/we-treated-them-all-the-same-
2) Illustration d’un largage de parachutistes américains, issue du jeu Opération Commando 2, Sainte-Mère-Eglise. Tous droits réservés. Disponible sur : https://estafette.forums-actifs.net/t7572-cr-operation-commando-2-scenario-st-mere-eglise
3) Montage photo des portraits de Robert Wright et Kenneth Moore. Auteurs des portraits inconnus. Disponible sur : https://www.historicamerica.org/journal/2021/6/6/d-day-stories-the-eagles-of-mercy
4) Photographie de ©George van Kruining de l’église d’Angoville-au-Plain. Disponible sur : https://www.tracesofwar.com/sights/61079/L%C3%A9glise-Saint-C%C3%B4me-et-Saint-Damien.htm
5) Montage photographique de ©Marcel Bahnen issu de Angoville-au-Plain : Faith and courage. Tous droits réservés. Disponible sur : https://www.facebook.com/ImageworXWW2/photos/scenes-from-angoville-au-plain-faith-and-couragethis-preview-image-recreates-a-m/1128286588652764/?_rdr
6) Photographie de l’intérieur de l’église Saint-Côme et Saint-Damien par Mamytwink. Disponible sur https://x.com/mamytwink/status/1314264958159511552?lang=ar
7) Photographie anonyme d’un médecin américain soignant un jeune soldat allemand. Auteur et source anonymes. Disponible sur : https://www.reddit.com/r/MilitaryPorn/comments/ybmu60/an_american_gi_treats_the_wound_of_a_young_german/?tl=fr&rdt=39785
8) Monument commémorant l’action de Kenneth Moore et Robert Wright à Angoville-au-Plain. Auteur anonyme. Disponible sur : https://www.normandie44lamemoire.com/2014/12/30/angoville-au-plain-2/
9) Montage photographique des vitraux de l’église Saint-Côme et Saint-Damien honorant les actes des parachutistes américains entre les 6 et 8 juin 1944. Disponible sur : https://www.historicamerica.org/journal/2021/6/6/d-day-stories-the-eagles-of-mercy
10) Photographie de Robert Wright à Angoville-au-Plain lors d’une cérémonie commémorative. Auteur et source inconnus. Disponible sur https://www.normandytothebulge.be/BobWright.html
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